Depuis toujours, Noël se célèbre en chantant. Dans la musique baroque française inspirée de la Nativité, la tradition pastorale profane se mélange à la tradition chrétienne. Les bergers et la crèche constituent l'humble décor pastoral pour annoncer la venue de Jésus. Le noël, chant simple d'inspiration populaire, est repris en pièces instrumentales : on trouve ainsi de nombreux arrangements et variations écrits par les plus grands compositeurs. Le genre du « noël varié » pour orgue est représentatif de cet esprit, où les thèmes simples donnent lieu à des improvisations et développements virtuoses. Tantôt dansantes et légères, tantôt lentes et empreintes de tendresse, ces pages typiquement françaises dialogueront avec d'autres pièces italiennes et allemandes aux couleurs de Noël.
Maîtrise de la cathédrale de Nantes
Julien Buis, direction
Benjamin Alard, orgue
Guillaume Cuiller, direction musicale
Lux aeterna
C’est au dernier jour de la guerre franco-prussienne de 1870, en janvier 1871, que Camille Saint-Saëns imagine les premières notes de son Requiem : « et nous étions, ce jour-là, aussi gais qu'on pouvait l'être en pareilles circonstances, quand, tout à coup, j'entendis chanter dans ma tête la plainte musicale d'accords douloureux, dont j'ai fait, depuis, le début de mon Requiem, et j'éprouvai au fond de mon être le pressentiment qu'un malheur m'arrivait ». Le compositeur fait ici référence à son grand ami Henri Regnault, mort au combat. L’œuvre, peu jouée et pourtant aussi puissante que la Symphonie n°3 dite avec orgue, est, selon l’idée que l’incroyant Saint-Saëns se faisait de l’art religieux, propice à enlever l’auditeur de la terre et à lui faire oublier le monde.
Des œuvres pour cuivres et percussions de Gaston Litaize, Louis Vierne et Eugène Gigout, tous trois dans la sphère Saint-Saëns, complètent ce programme, sous la direction de Christophe Millet, où jeunes pensionnaires de conservatoires côtoient quatre voix aguerris en les personnes de Marie-Bénédicte Souquet (soprano), Sophie Belloir (mezzo-soprano), Carlos Natale (ténor) et Alexandre Adra (basse). A l’orgue hybride pour soutenir les forces rassemblées, Véronique Le Guen, titulaire du grand orgue Kern de l’église Saint-Séverin à Paris et directrice-adjointe de l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés de Sainte-Anne-d’Auray.
Programme
Durée 1h30
Partenariat : Ville d'Angers, Destination Angers, CRR d'Angers, CRD du Choletais, Schola René d’Anjou
Distribution :
Véronique Le Guen, orgue
Christophe Millet, direction
Chœur et orchestre symphonique du Conservatoire d’Angers
Tanguy Bouvet, chef de chœur
Marie-Bénédicte Souquet, soprano
Sophie Belloir, mezzo soprano
Carlos Natale, ténor
Alexandre Adra, basse
Choeur du Conservatoire du Choletais et Schola René d'Anjou
Sophie Bourdon, chef de choeur
Lux aeterna
C’est au dernier jour de la guerre franco-prussienne de 1870, en janvier 1871, que Camille Saint-Saëns imagine les premières notes de son Requiem : « et nous étions, ce jour-là, aussi gais qu'on pouvait l'être en pareilles circonstances, quand, tout à coup, j'entendis chanter dans ma tête la plainte musicale d'accords douloureux, dont j'ai fait, depuis, le début de mon Requiem, et j'éprouvai au fond de mon être le pressentiment qu'un malheur m'arrivait ». Le compositeur fait ici référence à son grand ami Henri Regnault, mort au combat. L’œuvre, peu jouée et pourtant aussi puissante que la Symphonie n°3 dite avec orgue, est, selon l’idée que l’incroyant Saint-Saëns se faisait de l’art religieux, propice à enlever l’auditeur de la terre et à lui faire oublier le monde.
Des œuvres pour cuivres et percussions de Gaston Litaize, Louis Vierne et Eugène Gigout, tous trois dans la sphère Saint-Saëns, complètent ce programme, sous la direction de Christophe Millet, où jeunes pensionnaires de conservatoires côtoient quatre voix aguerris en les personnes de Marie-Bénédicte Souquet (soprano), Sophie Belloir (mezzo-soprano), Carlos Natale (ténor) et Alexandre Adra (basse). A l’orgue hybride pour soutenir les forces rassemblées, Véronique Le Guen, titulaire du grand orgue Kern de l’église Saint-Séverin à Paris et directrice-adjointe de l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés de Sainte-Anne-d’Auray.
Programme
Durée 1h30
Partenariat : Ville d'Angers, Destination Angers, CRR d'Angers, CRD du Choletais, Schola René d’Anjou
Distribution :
Véronique Le Guen, orgue
Christophe Millet, direction
Chœur et orchestre symphonique du Conservatoire d’Angers
Tanguy Bouvet, chef de chœur
Marie-Bénédicte Souquet, soprano
Sophie Belloir, mezzo soprano
Carlos Natale, ténor
Alexandre Adra, basse
Choeur du Conservatoire du Choletais et Schola René d'Anjou
Sophie Bourdon, chef de choeur
Ce concert vous invite à découvrir en famille, ou à entendre d'une oreille curieuse et joyeuse, ces deux transcriptions pour orgue de deux chefs d'œuvre de fantaisie musicale et animalière.
Le Printemps des Orgues aime les rencontres artistiques insolites et ces dernières le lui rendent bien : mis en scène avec truculence par Camille de la Guillonnière, l'acteur-récitant Frédéric Lapinsonnière et le titulaire des Grandes Orgues de Saint-Eustache à Paris Baptiste-Florian Marle-Ouvrard, font la paire. Ce dernier, figure majeure de l’école d’orgue française actuelle, dévoile à cette occasion ses talents cachés de comédien.
Le Carnaval des animaux, suite pour ensemble instrumental, illustré ici par les textes de Francis Blanche, prend vie grâce à la complicité des deux interprètes, dotés de quelques accessoires bien choisis, qui excellent à révéler l'humour et la poésie de Camille Saint-Saëns.
Les mêmes forces vives - Frédéric Lapinsonnière et Baptiste-Florian Marle-Ouvrard - s'emparent avec autant de facétie d’une autre œuvre ludique et fantaisiste : le conte symphonique Pierre et le Loup de Sergueï Prokofiev, L'orgue y entonne les cordes de Pierre, l’oiseau-traversière, le canard-hautbois, la clarinette dans la luette du chat et les puissants corps lupins pour notre plus grand bonheur.
Programme
durée 1h30 (avec entracte)
Partenariat : Ville d'Angers, Théâtre Régional des Pays de la Loire
Chritina Pluhar, à la tête de son ensemble L'Arpeggiata, présente son programme Alla Napoletana qui reflète la bouillante personnalité musicale de la ville de Naple du XVIIe au XXe siècle, depuis le style opératique de la fameuse Ecole napolitaine qui culmina à la fin du XVIIIe siècle, jusqu'aux chansons et danses populaires.
Christina Pluhar a retrouvé plusieurs manuscrits pour l'occasion et les rassemble dans un programme mêlant musique savante et populaire. La musicienne, son ensemble et les huit chanteurs invités explorent les autoroutes musicales et les chemins détournés de Naples, la plus enivrante des grandes villes italiennes.
Parmi les chansons et danses populaires, seront interprétées des tarentelles (danse vive et parfois frénétique caractérisant l'Italie du sud).
Le tout est agrémenté des magnifiques voix de Bruno de Sa, Valer Sabadus, Céline Scheen, Luciana Mancini, Vincenzo Capezzuto, Alessandro Giangrande, Zachary Wilder et Joao Fernandes.
Programme
Autour des tarentelles napolitaines
Durée 1h30
Ensemble l’Arpeggiata
Christina Pluhar, direction
Gunnar Idenstam, orgue
Partenariat : Ville d’Angers
Les maîtres du clavier pour une création mondiale
Toute la solennelle magnificence et la sensation de vertige du tableau d’Arnold Böcklin, L’Ile des morts se retrouvent dans la partition toute wagnérienne de Sergueï Rachmaninov. Pour la transcrire à l’orgue, le jeune et très talentueux chef d’orchestre, organiste et claveciniste Hansjörg Albrecht, qui a également transcrit le Concerto pour piano n°3 en ré mineur opus 30 de ce même Rachmaninov.
Pour magnifier cette partition considérée comme l’une plus difficiles du répertoire, il faut toute la virtuosité du pianiste russe Dmitry Masleev, lauréat du très prestigieux Concours international Tchaïkovski en 2015. Il s’agit là d’une création mondiale : c’est la première que cette œuvre si ardue est l’objet d’une telle transcription.
La virtuosité et l’expressivité de Dmitry Masleev s’épanouissent aussi dans l’exécution de pièces pour piano solo, de Rachmaninov toujours, et notamment de deux des dix-sept Etudes-Tableaux, concept inventé par le compositeur russe.
Programme :
Durée : 1h30
Partenariat : Ville d'Angers