Again the sunset, les artistes minent la matière à l’état brut. À coup de frappe sur une poutre de bois, le geste provoque le rythme minimal et lancinant qui porte un texte sorti des limbes, quelque part entre chien et loup.
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Des grosses caisses, un fût à-même-le-sol,
des caisses claires distantes,
des rebonds, des roulements, des fourmillements,
au loin, avec les mains, branches, baguettes,
tendre, frapper, rapper les peaux.
traîner, terrer, jeter,
des pierres contre des trucs. Petits-grands moments de violence, de silence,
éléments rassemblés ressemblant à une batterie,
quelques riffs, gestes, mouvements répétés.
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Dildo’s Laments est une forme hybride, oscillant entre performance, installation et concert.
Puisant son inspiration dans la figure de la pleureuse (professionnelle payée à feindre les larmes), Hélio Volana imagine ce que pourrait être un rituel sonore,funéraire et queer.
Les lamentations, qu’elles soient dildophoniques, électroniques ou vocales deviennent ses outils de transe, de performance de genre, et de dépassement des identités figées.
Il s’agit d’inhumer les assignations à la masculinité, afin d’accueillir son corps comme il est, fluide et ambigu.
Shadows from the Walls of Death d’Adam Brown (1ère partie), suivie d’une Table ronde animée par Jens Hauser
Adam Brown déconstruit l’utilisation symbolique et superficielle du vert, soi-disant synonyme de santé écologique et végétale. En synthétisant, dans un laboratoire multi-média un pigment hautement toxique “le vert de Paris”, la performance rétablie ironiquement le lien entre la couleur et l’humain.
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· Samedi 16 décembre de 20h à 22h / 10€
Shadows from the Walls of Death d’Adam Brown, (2ème partie)
Suite et fin des expérimentations performées d’Adam Brown dans son laboratoire. Déclinaisons autour des questions des micro-organismes, plantes détoxifiantes, phytoremédiation et du regard exclusivement humain pour représenter la “nature”. En explorant les propriétés de bactéries extrêmophiles et de tournesols, l’artiste tente de detoxifier – à l’aide de bactéries extrêmophiles et de tournesols – les motifs mythiques de Van Gogh.