Soyez le premier à remplir vos missions et terminer votre tour du monde... mais attention aux pièges sur votre route!
Cette collection rassemble des images photographiques et cinématographiques créées entre 1909 et 1931 à la demande du banquier Albert Kahn par une douzaine de photographes et/ou caméramen appelés opérateurs.
Vous incarnerez l'un de ces opérateurs et découvrirez les conditions dans lesquelles ces images ont été prises: qui? quand ? où? comment?
Durée: 1h | A partir de 9 ans | Uniquement sur réservation - dans la limite des places disponibles
Animation réalisée grâce au kit pédagogique du Musée départemental Albert-Kahn - Département des Hauts-de-Seine
Du 21 septembre 2024 au 26 janvier 2025, dans le cadre de la programmation de l’année Strasbourg capitale mondiale du livre de l’UNESCO « Lire notre monde ». La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg invite ses visiteurs à un voyage à travers les Archives de la Planète. Un projet de collecte photographique et filmographique initié par l'homme d’affaire et philanthrope Albert Kahn dans le but d'œuvrer à la compréhension mutuelle des sociétés humaines et à l’entente entre les peuples.
L'exposition est co-produite avec le Musée départemental Albert Kahn - Département des Hauts-de-Seine.
Durée: 45 min
Avec Pierre-Emmanuel Schmitt, chef d’unité jardin au Musée départemental Albert-Kahn. Dans le cadre de l’exposition De l’Alsace au monde, voyage dans les archives de la planète d’Albert Kahn.
En 1895, devenu propriétaire de l’hôtel particulier qu’il loue depuis deux ans à Boulogne-sur-Seine, Albert Kahn achète les parcelles avoisinantes et obtient une superficie de quatre hectares. Il installe sur ce terrain un jardin qu’il aménage selon un genre particulier du 19e siècle, le jardin dit « de scènes ». Les ambiances se succèdent : jardin japonais, jardin anglais, forêt dorée, forêt vosgienne, jardin français évoquent les paysages qui lui sont chers et reflètent son idéal de fraternité entre les peuples. La conférence proposée reviendra sur l’histoire de ce jardin hors du commun et des événements qui l’ont marqué. Elle présentera les modes de gestion actuels et leur incidence sur la perception du jardin toujours en regard avec la collection de films et d’autochromes qui sert de fil conducteur aux jardiniers pour maintenir et préserver ce patrimoine. Elle abordera enfin les études et prospectives qui s’offrent à nous pour répondre au mieux aux questions environnementales.
Après le franc succès obtenu par le dépôt consacré à l'Art phénicien du Levant etd e Méditerranée, la réserve n°1 de la Bnu accueille un dépôt consacré à l'archéologie de l'Ouest iranien, grâce aux prêts du musée du Louvre. Objet d'étude avant tout pour les étudiants en archéologie de l'Université de Strasbourg, il est néanmoins ouvert pour plusieurs mois au grand public afin d'admirer une centaine de ièces, trésors de cette grande civilisation: vases de Suse, sceaux-cylindres, colliers de perles, brique du palais de Darius, figurines en terrecuites représentant notamment des musiciens...
Duée: de 45 min à 1h
Tout public | Uniquement en visite commentée, inscription obligatoire
Avec Horatia Muir Watt, professeure à l’École de droit de Sciences po Paris. Dans le cadre du cycle « Écrire sur la justice », en partenariat avec le Laboratoire DRES (Droit religion entreprise et société) de l’Unistra.
Vivre au contact d’autres personnes différentes, « les Autres », comme les étrangers, les membres de minorités, les malades mentaux, les toxicomanes, est souvent source de tensions, de répulsions voire d’effroi. Le droit peut contribuer à apaiser ces relations et créer des liens durables. Au travers de plusieurs exemples très actuels, Horatia Muir Watt, professeur à l’École de droit de sciences politiques et auteur récemment de Law’s Ultimate Frontier : Towards an Ecological Jurisprudence (Hart, 2023) dévoilera ces vertus souvent cachées du droit.
Film de Pierre Lane (2022, 55 min). Projection en partenariat avec Le Lieu documentaire et l'INA. Dans le cadre de l’année Strasbourg, capitale mondiale du livre.
En 1965, un inconnu de 29 ans nommé Georges Perec, voit son destin basculer le jour où il obtient le prix Renaudot pour son premier roman Les Choses. En quinze ans et une courte vie, il va devenir un des plus grands écrivains français du 20e siècle. Comment cet orphelin juif, sorti perdu et sans repères de la Seconde Guerre mondiale a-t-il pu accéder aussi rapidement au panthéon de la littérature ? Qui se cache derrière cet homme aux yeux d’enfants qui n’a jamais voulu parler de lui directement dans ses livres ? Pourquoi nous a-t-il laissé tous ces indices, tels des petits cailloux pour suivre sa trace ? Le documentaire explore l’existence d’un homme et d’une création littéraire uniques. Il montre comment l’écriture a permis à Georges Perec de questionner sa propre histoire, de partir à la rencontre de lui-même.
Rencontre avec Emmanuelle Favier, poétesse et romancière, membre du comité de rédaction de la revue Apulée et Muriel de Bastier, chargée de recherches pour la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (Ministère de la Culture). En partenariat avec Strasbourg-Méditerranée.
Le numéro 9 de la revue Apulée consacre un chapitre au pillage des trésors archéologiques, au sac des musées, à la spoliation des œuvres d’art, au trafic des objets culturels. Emmanuelle Favier qui coordonne ce dossier y trace des perspectives historiques et examine la question par le prisme du symbolique, en s’appuyant sur des textes d’écrivains et d’anthropologues. Elle pose la question de la restitution des œuvres spoliées, de la difficulté et des enjeux de cette impossible réparation et trace les voies vers de nouvelles relations culturelles. Le patrimoine, comme l’affirme l’historienne Bénédicte Savoy dans un entretien à la revue, « ce n’est pas ce que l’on possède, mais c’est ce que l’on en fait ».
Avec Emmanuelle Saulnier-Cassia, professeure de droit public à l’Université Paris-Saclay et Patrick Wachsmann, professeur émérite de droit public (Unistra), membre du Conseil supérieur de la Magistrature.
Elles sont nombreuses les pièces de théâtres qui mettent en scène la justice confrontée aux désordres sociaux et politiques, aux catastrophes naturelles, aux accidents divers. Qu’est-ce qu’apporte la représentation théâtrale à l’imaginaire et à la réflexion des spectateurs ? C’est la question à laquelle tentera de répondre Emmanuelle Saunier-Cassia, autrice de Le théâtre en procès (Classiques Garnier, 2022), en l’illustrant par la lecture d’extraits pièces par des comédiens.
Le patrimoine est le témoin de notre histoire. C’est aussi la trace visible de notre identité commune, collectée et préservée pour l’avenir.
Dans ce parcours, la Bnu dévoile les trésors qui ont rejoint ses collections pendant les dix dernières années, c’est-à-dire depuis la réouverture de la Bnu après sa « métamorphose ». Incontournables comme les manuscrits et les incunables, insolites comme un globe céleste ou inattendus comme des caractères typographiques, les pièces présentées vous invitent à parcourir les éléments d’une mémoire en construction.
Le parcours permet aussi de découvrir les différents acteurs qui s’activent en coulisse pour mettre en valeur ces documents : l’atelier de restauration ou bien encore celui de numérisation, bien des métiers et des savoir-faire uniques qui sont mis au service de cet héritage, ces nouveaux « trésors d’Alsace ».
Tout public | Uniquement en visite commentée, inscription obligatoire
Durée : 45 mn à 1 heure.
Avec Jean D’Amérique, poète et dramaturge haïtien. Dans le cadre de la résidence Écrire l’Europe (Unistra).
Un cycle de conférences intitulé « Littérature pour réveiller le monde » abordera la littérature comme manière d’être au monde, c’est-à-dire d’y participer de façon active. Tentative d’envisager l’écriture comme vecteur d’idées, comme outil d’influence, comme moyen d’action. À partir de son parcours personnel et d’auteurs qui l’ont inspiré, Jean D’Amérique nous présentera une littérature pour réveiller le monde en plusieurs moments. Ce troisième volet, intitulé Écrire pour transformer le monde , sera une conférence-manifeste pour inviter à une conscience de l’acte d’écrire et de son impact sur le monde.
Au terme de la Seconde Guerre mondiale, les Alsaciens célèbrent officiellement la Libération en acclamant les soldats français lors de nombreux cortèges militaires dans les villes et communes françaises. L’heure est à la joie collective : les habitants ovationnent les libérateurs de l’Alsace, les généraux Leclerc et de Lattre de Tassigny, déboulonnent les signes ostentatoires de l’Occupation nazie et accueillent avec un immense enthousiasme le retour de la paix. À partir des films amateurs issus de ses collections et en présence de spécialistes de la période, MIRA propose de revivre en images cet événement historique qui a laissé une marque indélébile dans l'esprit de chaque famille alsacienne.
Une découverte des espaces publics de la Bnu, pour comprendre sa rénovation et son organisation aujourd'hui.
Venez découvrir l’architecture surprenante de ce monument, une architecture qui raconte à elle seule 150 ans de bouleversements en Alsace : les fastes du monument impérial, la rationalité d’une bibliothèque modèle, la « modernisation » des années 50, les défis de l’expansion, les crises puis le renouveau à travers la métamorphose complète de ses espaces internes et leur recomposition autour d’un escalier monumental qui fait aujourd’hui sa renommée.
Tout public | Uniquement en visite commentée, inscription obligatoire
Rendez-vous sur le parvis de la Bnu à 9h.
Durée : 45 mn à 1 heure.
Partez à la découverte des collections précieuses conservées depuis 150 ans à la Bnu.
Des tablettes d’argile du 3e millénaire avant J.-C.aux précieuses correspondances du siècle dernier, parcourez en une heure cinq mille ans de trésors et de chefs-d’oeuvre exposés dans les cinq réserves de la bibliothèque.
Tout public | Uniquement en visite commentée, inscription obligatoire
Durée : 1 heure
Film de Nicole Vedrès (1h22, 1946). Projection dans le cadre de l’exposition De l’Alsace au monde, voyage dans les archives de la planète d’Albert Kahn.
Longtemps oublié, le film de Nicole Vedrès (1911-1965), Paris 1900 est devenu un classique du cinéma documentaire dit « de montage ». Qu’est-ce que Paris 1900 ? Comment définir cet étrange film qui permit à Nicole Vedrès d’obtenir le prix Louis-Delluc en 1947 ainsi qu’une grande notoriété ? Paris 1900 est un film de montage d’images d’archives ayant pour trame principale de revenir sur la période qui ouvre le 20e siècle, jusqu’à la Première Guerre mondiale, décrit par la réalisatrice comme une « transposition poétique » du début du siècle. Un carton au début du film indique que « cette chronique de la vie de Paris entre 1900 et 1914 a été réalisée à l’aide de documents d’époque, tous authentiques, et extraits de plus de sept cents films appartenant à des collections publiques et privées, tant en France qu’à l’étranger ». Et parmi celles-ci, celle d’Albert Kahn.
Avec Erik Orsenna, écrivain, de l’Académie française, et Marc-André Selosse, biologiste, professeur au Muséum national d’histoire naturelle.
Dans l’histoire de l’humanité, nous avons empiriquement trouvé des moyens de nous nourrir par l’agriculture : à ces époques passées, nous ne connaissions pas vraiment les mécanismes qui régissent la nature et la biodiversité. L’intensification de nos pratiques modernes s’est faite sans lien à ces ressorts naturels. Si elle a permis une sécurité alimentaire jamais égalée, c’est au prix de conséquences sur l’environnement et notre santé qu’on voudrait maintenant pouvoir amoindrir. Peut-on nourrir sans détruire ? Peut-on convier l’humanité dans l’histoire naturelle ?
Rencontre organisée et modérée par Kateryna Tarasiuk, lectrice au Département d’études slaves de l’Université de Strasbourg. Dans le cadre de Strasbourg capitale mondiale du livre.
Comment résonnent aujourd'hui les voix féminines de la poésie contemporaine ukrainienne ? Cette table ronde s’inscrit dans le projet Voix féminines de la poésie contemporaine ukrainienne, avec le soutien de l'IdEx Université et Cité. Elle propose de rencontrer trois jeunes poétesses ukrainiennes, Lubov Yakymtchouk, Ella Yevtouchenko et Anna Malihon, d'assister à leurs échanges sur la création littéraire, sur sa capacité à perdurer malgré le contexte de guerre en Ukraine, et de découvrir leurs œuvres lors de lectures bilingues en ukrainien et en français. Cette manifestation culturelle a pour objectif de faire connaître au grand public la poésie féminine contemporaine ukrainienne, visant ainsi à faire entendre et à valoriser ces voix poétiques en ces temps si difficiles.
Avec Karine Bigand, maîtresse de conférences en Études Irlandaises (Aix-Marseille Université). Dans le cadre de l’exposition De l’Alsace au monde, voyage dans les Archives de la Planète d’Albert Kahn.
Au printemps 1913, Marguerite Mespoulet et Madeleine Mignon, respectivement agrégée d’anglais et agrégée de mathématiques, partent en mission en Irlande pour les Archives de la Planète. Elles en rapportent soixante-treize autochromes qui montrent pour la première fois l’Irlande en couleur. Le carnet de voyage de Marguerite Mespoulet accompagne ces représentations visuelles des activités, habitat et costumes traditionnels et de sites historiques célèbres. Ensemble, texte et images dressent un portrait sensible de l’Irlande, de son histoire et de ses habitants, à l’heure de bouleversements politiques importants pour l’avenir du pays.
Lecture musicale avec Dominique Huck (présentation), Fanny Colnot et Aline Martin (lecture) et Matskat (musique et chant). La rencontre sera suivie de la projection de André Weckmann, une poignée d'orties, film de Daniel Coche (2003, 52 min). Une soirée proposée par À livre ouvert/ wie ein offenes Buch.
De tous les écrivains qu’a connus l’Alsace durant la seconde moitié du 20e siècle, André Weckmann (1924-2012) est probablement le plus singulier. Il a écrit l’amour et les révoltes, le refus de toutes les dominations illégitimes, de toutes les humiliations et vexations. L’écrivain nous laisse une œuvre romanesque et poétique (en alsacien, en français et en allemand) que la Bnu avait présentée lors d’une exposition en 2007. Il était tout naturel que cette rencontre, à l’occasion du centenaire de sa naissance ait lieu à la bibliothèque. À livre ouvert vous invite à la (re)découvrir.
Le parcours thématique La Céramique de Fustat, art de l’Islam en Égypte, accessible jusqu’à l’automne 2024, permet de comprendre le développement de cette ville cosmopolite qu’était Fustat, la structuration de son urbanisme et de sa société, les échanges intenses avec d’autres régions du monde qui nourrirent la vitalité de ses ateliers de potiers tout au long de la période médiévale.
À la faveur de la convention qui associe depuis 2017 la Bibliothèque nationale et universitaire, l’Université de Strasbourg et le musée du Louvre, la Bnu accueille un dépôt de 53 fragments et objets en céramique provenant du département des arts de l’Islam du musée du Louvre.
Ce nouveau parcours s’inscrit dans la préfiguration du musée d’art et d’archéologie du Proche et du Moyen-Orient à Strasbourg que la Bnu est en train de créer avec l’Université de Strasbourg, les musées de la Ville de Strasbourg, le ministère de la Culture et le musée du Louvre.
Tout public | Uniquement en visite commentée, inscription obligatoire.
Durée : 45 mn à 1 heure.
Plein tarif : 4€ | Gratuité (voir conditions sur www.bnu.fr )
Conférence en langue allemande d'Alexa Stiller (Université de Zurich).
1939-1945, la germanisation des territoires annexés par l’Allemagne en Pologne, en Slovénie et en France.
Ralph Laclôtre (1895-1988) était un précurseur, passionné par toutes les nouveautés de son époque : l’avion, le ski, la voiture… et le cinéma, né la même année que lui, en 1895. C’est donc naturellement qu'il a choisi pour ses films le 9,5 mm dès l’année de sa commercialisation par Pathé en 1923. Opérateur pour Pathé Journal puis représentant commercial de la firme, il est aussi un cinéaste de talent. Il filme jusque dans les années 1975 et constitue ainsi une collection extraordinaire de 320 bobines d’une grande maîtrise technique et couvrant des sujets très variés. En vrai connaisseur, il nous livre un panorama des sports au 20e siècle, en particulier des grands champions et grandes championnes (tennis, ski…) dont il capte de nombreuses compétitions, mais aussi de multiples corridas, dont il est un aficionado averti. Sportif lui-même, il filme ses expéditions en montagne avec les guides les plus célèbres de son époque. Il dresse par ailleurs un tableau de la vie mondaine et politique d'alors et en filme les personnalités les plus diverses, de Pétain à Jean Gabin, en passant par Suzanne Lenglen. L’occasion de découvrir sous un angle inédit ces femmes et hommes qu’a retenu l'Histoire.
Documentation de la collection : Odile Gozillon-Fronsacq et Marion Brun. Montage du film : Sophie Desgeorge. Une projection commentée par l’héritière du fonds Laclôtre. En partenariat avec MIRA, cinémathèque régionale numérique, la Fondation Jérôme Seydoux Pathé, et avec le soutien du CNC et de la DRAC Grand Est pour la numérisation des films.
Avec Catherine Maurer, professeure d’histoire contemporaine à l’Unistra, Mathilde Reumaux, directrice générale de La Nuée Bleue, et Patricia Sorel, professeure en histoire contemporaine à l'université Paris Nanterre et chercheuse à l'IDHE.S, spécialiste d'histoire du livre. Une rencontre animée par Pascal Coquis, journaliste aux Dernières Nouvelles d’Alsace. Dans le cadre de Strasbourg capitale mondiale du livre. En partenariat avec les DNA.
Fondées en 1921 au sein des Dernières Nouvelles d’Alsace, les éditions La Nuée Bleue sont plus que centenaires. Elles ont tiré parti du terreau très favorable que leur offraient la capitale alsacienne et son environnement régional. Plus de cent ans après leur fondation, des historiennes se penchent sur cette institution éditoriale, son évolution à travers les différentes époques qu’elle a connue.
Film de Michelle Porte (1980, 52 min.). Projection en partenariat avec Le Lieu documentaire et l’INA. Dans le cadre de l’année Strasbourg, capitale mondiale du livre.
Présentation de Virginia Woolf (1882-1941) à travers les images des lieux et des paysages où elle a vécu et qui sont la respiration même de son œuvre, ponctuée de fragments d'écriture et du portrait de l'écrivain par Gisèle Freund, en 1939. "Est-ce l'âge ou quoi, qui fait de ma vie, ici, solitaire, une longue extase de bonheur ? Je me sens attristée par la paix et les sensations, mais non par les pensées." Le 23 mars 1941, Virginia Woolf se noie dans la rivière Ouse.
Avec Axelle Chassagnette, historienne à l’université Lumière Lyon 2. Dans le cadre du cycle « Savoirs en partage ». En partenariat avec les Presses universitaires de Strasbourg.
Pourquoi Auguste Ier (1526-1586), prince électeur de Saxe, petit mais puissant État du Saint-Empire romain germanique, était-il si passionné par la cartographie et la géographie ? Par amour de l’art, de la connaissance ou du pouvoir ? Auteure d’un ouvrage paru dans la collection « Cultures visuelles » des Presses universitaires de Strasbourg (PUS), Axelle Chassagnette nous plonge dans l’une des plus riches collections de cartes et d’objets géographiques de la Renaissance.