Et s'il y avait plus à voir dans nos ventres que le culte du corps ? Berceau de la vie, du second cerveau, de la nourriture, de nos émotions, de l'énergie...Prenant les abdominaux comme point de départ et moteur pour nous parler du ventre, les deux artistes se mettent sous tension, reprennent les codes d'un entraînement pour dévoiler ce qu'il y a dedans, ce qui en naît, ce qu'on y cache. Dans une danse graphique, fougueuse et viscérale, le duo nous entraîne dans les profondeurs du ventre, vers le plus intime, jusqu'à bout de souffle.
Ce spectacle sera précédé d'une courte performance : "Le poids des médailles", à laquelle participeront quatre amateurs thouarsais. Cette pièce évoque différentes facettes des compétitions sportive, tout comme la récompense, l'échec ou encore le vertige du succès, avec dérision, humour et légèreté.
Sócrates Brasileiro Sampaio de Souza Vieira de Oliveira, surnommé « le docteur » était un génie du football. Pilier de l’équipe nationale brésilienne de 1979 à 1986, il symbolisait la classe et l’élégance sur le terrain. Mais Sócrates, avec son club des Corinthians de Sao Paulo, a aussi initié la « démocratie corinthienne », système où tous les salariés du club prenaient ensemble toutes les décisions, dans un Brésil en pleine dictature militaire.
Un soir de 1982 dans un stade désert juste après la défaite du Brésil lors d’un match capital de la Coupe du Monde, Sócrates s’isole au bord du terrain. Son homonyme, Socrate, philosophe grec, le rejoint. De l’obscurité naissante surgit alors un entretien entre les deux hommes. Première période, mi-temps, deuxième période, prolongations, ils retraversent les épisodes marquants de l’existence de Sócrates. De son parcours atypique à sa conception singulière du football en passant par ses années sombres et ses démons, les sujets sont variés et le philosophe grec n’a pas sa langue dans sa poche.
La dernière création de Frédéric Sonntag parcourt la carrière du joueur de football légendaire tout en amorçant une réflexion sur l’éthique du sport, ses conséquences politiques et les valeurs de la démocratie.
Nous sommes au théâtre. Une répétition est en cours. La metteuse en scène : c’est Liudmyla Kolosovych qui est aussi la directrice de l’ancien Théâtre de Marioupol en Ukraine. En exil en France, elle a décidé de reprendre les répétitions d’une pièce que la guerre l’a obligée à interrompre : « Maison Frontière », de l’auteur polonais Slawomir Mrözek. La pièce sera jouée en ukrainien avec les interprètes que Liudmyla a sous la main : une équipe francophone.
Comment, à travers le théâtre, transmettra-t-elle la mémoire d’un peuple, hors de son « territoire », dépossédée de son lieu de vie, de ses proches, et face à des comédien.ne.s qui ne partagent pas sa langue natale ? A partir de cette question, c’est toute l’équipe de la Compagnie Hors Jeu qui se lancera dans une longue quête, pour retrouver les traces de son Histoire.
A travers trois faits marquants, la guerre en Ukraine, le massacre d’Oradour sur Glane, et le procès du génocide des Tutsis au Rwanda, Sophie Lewisch travaille sur la transmission de l’histoire au fil des générations et des liens entre justice, mémoire et territoire.
Borderline(s) investigation #2 est le titre du nouveau rapport public du GRAL (Groupe de Recherche et d’Action en Limitologie).
Dans ce rapport, de nombreux sujets très intéressants (le changement climatique, les canicules, la montée des eaux, les migrations, les guerres, l’agriculture spatiale…) qui mettent en récit le devenir de l’espèce humaine sur Terre, seront abordés simultanément.
Il y sera question notamment de quelques limites et frontières très originales et très singulières que nous analyserons avec beaucoup d’application.
Armé de son traditionnel powerpoint, Frédéric Ferrer nous propose avec son équipe, tout l'inverse d'une conférence rébarbative, mais un spectacle théâtralement truculent et intellectuellement stimulant.
Ce spectacle, nourri de faits scientifiques, procède de l'art des parenthèses, qui, tout en semblant s'en éloigner, enrichissent le récit. Il y sera notamment question de l'équation de Kaya, des « machines à influencer », des épinards,... et de trouver des solutions à tous les problèmes posés pour, enfin, sauver le monde !
Dans son style inimitable, et armé de son Powerpoint, Frédéric Ferrer s’attaque au Jeux Olympiques.
« C’est une entreprise artistique rigoureuse, appliquée et minutieuse d’analyse et de réflexions sur différentes disciplines et épreuves, des origines à nos jours, dans leurs dimensions sportives bien sûr, mais aussi techniques, politiques, philosophiques, éthiques, culturelles, sociologiques, géographiques, économiques, anthropologiques, et j’en passe des mots en « iques ». »
Mais l’humour et l’absurde sont aussi au rendez-vous.
Vainqueur du sondage auprès du public, parmi 13 disciplines Olympiques, c'est le marathon qui sera à l'honneur. Il sera question notamment d’Athènes et de Philippidès, d’Hérodote et de la bataille de Marathon, de 42,195 km et du temps qu’il faut pour les parcourir, de course de fond et de foulées, des hauts plateaux et des mythes, du Kenya et de l’Éthiopie, d’histoires d’hommes et de femmes, avec héros, triches, exploits, dépassements de soi et des autres, records et tragédies.
"Avec Frédéric Ferrer, homme de théâtre et savant fou, on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre. Une chose est sûre, ses spectacles sont toujours jubilatoires. A ne pas manquer !" La Voix du Nord
En 14 romans et 25 films, James Bond est devenu un véritable mythe contemporain. Ce mythe s’est construit sur la notion de culture de masse, conçue pour plaire à tous, à l’aide d’archétypes reposant sur des clichés, donnant au lecteur la sensation d’un scénario déjà connu, de personnages déjà rencontrés, d’un dénouement prévisible et rassurant, mais auquel nous finissons tous par adhérer.
S’inspirant du livre d’Umberto Eco "James bond, une combinatoire narrative", Emilie Le Borgne propose une alternance de scènes de James Bond, connues et reconnues des spectateurs, et l’analyse de leur construction, pour les rependre ensuite dans une gymnastique ludique offerte par le montage des textes sources et la mise en espace du spectacle, alternant illusion d’un plateau de tournage, d’une salle de conférence, ou d’un laboratoire.
Ce spectacle aborde la question de la culture de divertissement, sans en faire le procès, en décortiquant nos mécanismes d’adhésion. Qu’est-ce que nos héros et nos fictions racontent de nous ?
Ablaye Cissoko : 20 ans de carrière, 500 000 streams mensuels, des tournées internationales chaque année.
Cyrille Brotto : le maestro français de l’accordéon diatonique.
Ablaye Cissoko & Cyrille Brotto, kora & accordéon, … ou la rencontre inédite entre deux instruments et entre deux artistes singuliers aux univers sans cesse renouvelés.
Une valse entre deux savoirs, une conversation entre deux instruments savants, comme si "Amélie Poulain" nous envoyait une carte postale du Sénégal.
Ils nous entraînent dans un voyage intimiste, une aventure humaine qui explore le spleen des déracinés, et explique pourquoi le monde ne tourne pas rond. De la musique pour vider l’esprit et inspirer les sens...
"La musique nous offre parfois ces moments de beauté hors du temps nés d'une rencontre entre des artistes trouvant immédiatement un langage commun. (...) Un voyage romantique où les récits d'Ablaye Cissoko s'envolent sur les hamonies des cordes de la kora et les souffles entrecoupés de silence de l'accordéon diatonique"
Radio France
Que se passe-t-il quand un sourd et un entendant se retrouvent coincés dans un ascenseur? Comment font-ils pour échanger ? Pour communiquer ?
Le duo est un conte burlesque, l’épopée d’un entendant et d’un sourd bloqués dans un ascenseur en panne. L’un n’entend pas, l’autre ne signe pas. Anthony Guyon, comédien sourd et Denis Plassard, danseur entendant, racontent chacun leur version de l’histoire, dans leur langue et avec leur propre humour.
Le spectacle est une sorte de double One man show incroyablement synchronisé dans les 4 m2 de la cabine. Cette joute entre un entendant et un sourd questionne avec humour et ironie la notion d’intégration. Dans cette séquestration imposée, leur vocabulaire commun est le mouvement. Les portés improbables ou les gestes les plus simples sont chorégraphiés avec minutie révélant une subtile complicité entre les deux interprètes.
Allez, Ollie… à l’eau ! raconte la rencontre entre Mamie Olive, une arrière-grand-mère presque impotente mais qui a été championne de natation et a participé au JO de Londres de 1948, et de son arrière petit-fils Oliver… qui a peur de l’eau ! Une rencontre qui semble bien mal commencer ; quoi de commun entre ce petit garçon plein d’énergie et son arrière-grand-mère, convalescente suite à une fracture de la hanche, qui par-dessus le marché lui prend sa chambre sous le prétexte qu’elle ne peut pas monter un escalier… Mais tout change à la piscine. Tout en nageant, Mamie Olive raconte ses Jeux Olympiques et donne à Oliver des leçons de natation à son insu. Mamie Olive lui apprend à affronter ses peurs : celle de l’eau, des autres, de la nouveauté. A la fin de l’histoire, nous saurons si elle a gagné les Jeux Olympiques. Mamie Olive guérie pourra rentrer chez elle, et Oliver aura grandi.
"Ma volonté était, dès le départ, d'apporter à tous, partout, un spectacle exigeant, ludique, émouvant et beau, qui saurait rappeler avec panache que l'important dans la vie, ce n'est pas le triomphe, mais le combat. L'essentiel n'est pas d'avoir vaincu, mais de s'être bien battu !"
Odile Grosset-Grange, metteuse en scène de la Cie de Louise
The Bifurcus Experience débute comme une conférence : table, chaise, tableau, vidéo-projecteur. Le public prend place, David Sire arrive, ordinateur sous le bras, PowerPoint en bandoulière. Il commence à nous parler et tout déraille.
The Bifurcus Experience explore et démontre l’équation suivante : ESPOIR = DESIR × AUDACE.
Car la langue n’est pas ce qu’on croyait : elle est truffée de bifurcus, double bifurcus, bifurcus translatus augmentus rétropedalus anglicus... les acrobaties langagières de ce savant fou semblent sans limites.
Quête délirante et émouvante, moment unique tissé en interaction avec le public, ce spectacle est une chevauchée jubilatoire dans les souterrains du langage et de la mémoire.
On s’étonne, on cherche, on jubile des trouvailles de ce bifurquantologue en surchauffe. Ses inventions mettent nos cerveaux et nos zygomatiques en ébullition. C’est fougueux, audacieux, brillant.
"Le dernier album, paru en 2016, est le plus américain de tous. Son fils conducteur est la grande famine en Irlande (NDLR : milieu 19ème siècle). En s'intéressant à cette période de l'histoire, le groupe à découvert que cet événement a eu un grand impact culturel. Parmi les irlandais qui ont fui vers les Etats-Unis d'Amérique, bon nombre ont emporté dans leurs bagages leur patrimoine musical. Ce dernier est à l'origine de la musique américaine actuelle, avec la culture noire-américaine évidemment. Ce mélange de style reflète ce que recherche Doolin' : une musique qui ne pose pas de frontière, ni dans le temps, ni dans l'espace, qui se permet des allers-retours... Le résultat est passionant !"
Ouest France
Après "Ça m’énerve" et "Et après c’est quoi", accueillis au théâtre de Thouars, Pascal Péroteau en compagnie de Fabrice Barré et Philippe Blanc, s’attaque au monde de la nuit.
Ce concert-spectacle ludique et foisonnant s’accompagne de films d’animation ou de films de comédiens spécialement crées pour le spectacle. Il aborde le thème de la nuit dans ses différentes facettes : ne pas avoir envie de dormir, les stratégies enfantines pour retarder le coucher, les histoires qu’on raconte aux enfants avant de dormir, les rêves, les cauchemars. Avec l’arrivée de la nuit, les frontières sont floues entre ce qui existe et ce qui pourrait exister. Dormir c’est aussi accepter de plonger dans un inconnu, avec délice ou peur, excitation...
A voir en famille à partir de 4 ans.
Marilyne Lagrafeuil et Sébastien Chadelaud vont tenter de répondre à cette question : Comment rester dans la course ?
Comment ne pas être un loser, un raté, un has been, vieillir sans que ça se voit, rester cool, tendance, être aimé, populaire, choisi, liké, gagner sa vie, être en bonne santé, sportif, épanoui, joyeux et performant, être serein, zen, bienveillant, avoir le bon corps, le bon look, le bon mec, la bonne meuf, les bons enfants, la bonne déco, les bonnes photos de vacances, réussir, montrer qu’on réussit. Comment répondre à toutes les injonctions de notre société ultra-connectée... ?
Dans la version jardin de cette « autofiction tragi-comique » les deux interprètes font le pari de la proximité avec le public et de revenir à ce qui fait l’essence du théâtre : raconter une histoire à des gens qui ne la connaissent pas.
Jeudi 13 juin - 19h30 : au château de Leugny à Oiron
Vendredi 14 juin - 19h30 : au château La Garenne à Cersay
Samedi 15 juin - 19h30 : dans le verger de l'église à Tourtenay