Billetterie
Descriptif
DANS LE CADRE DE LA 10E ÉDITION DU FESTIVAL "ORIGINES CONTRÔLÉES"
CONCERT / LES OGRES DE BARBACK
C’est une déjà longue histoire. Foncièrement singulière et profondément marquée du sceau de la liberté, à tous niveaux. En quelques mots, Les Ogres de Barback sont quatre frères et soeurs dont l’aventure musicale commune démarre en 1994. Dès l’origine, ils s’attèlent à produire une musique inclassable qui brasse leurs multiples influences, que celles-ci puisent leur origine dans la chanson française à texte, la culture tzigane ou l’esprit alternatif des années 80. Il convient aujourd’hui d’y ajouter une forte sensibilité pour diverses musiques dites du monde. Ne s'inscrivant pas directement dans une lignée, les Ogres sont les passeurs d'un univers attachant et tolérant, où l'on rend hommage aux humbles, aux petits et à leurs destins cabossés, où l'on narre, entre réalisme et poésie du quotidien, des tranches de vies familières, des amours avortés, l'âpreté des désillusions mais aussi la puissance des espoirs. Plus que vraiment engagés, n'ayant pour but que de suggérer des pistes de réflexion, nombre de leurs textes portent la marque des préoccupations citoyennes de gens impliqués et responsables.
Dix-huit ans après leurs débuts dans la rue, et toujours dans la plus totale indépendance, les Ogres ont donné pas loin de 2 000 concerts, vendu près de 700 000 albums, sans cesser de proposer de nouveaux projets et collaborations.
Habitués du festival "Origines Contrôlées", ils viennent donc ce 28 novembre en concert sous avec une scénographie légère, les trente-cinq instruments dont joueront ces multi-instrumentistes chevronnés habillant un plateau sans décor mais à la mise en lumières toujours aussi travaillée. Ils continueront d'y défendre leur conception de la chanson française : décloisonnée et ouverte sur le monde, qu’elle se fasse « classique » ou métissée, acoustique ou électrique, clin d’oeil aux glorieux anciens ou directement en prise avec les sonorités du nouveau millénaire, poétique ou survoltée, amoureuse ou contestataire, pour les petits ou pour les grands ou pour les deux à la fois…
www.lesogres.com
MELISSA LAVEAUX
Avec la sortie de son second album, "Dying is a wil night", Mélissa Laveaux n’a rien escamoté de l’identité très forte dessinée par un premier album acclamé (Camphor And Copper, 2008), mais elle s’est réinventée. À la douceur acoustique d’un folk langoureux et chaloupé, la jeune femme préfère à présent l’énergie plus sophistiquée d’une pop percutante et irrésistible. L’écriture est toujours aussi personnelle, la voix toujours aussi sensuelle et juvénile, mais les orchestrations explosent en un feu d’artifice inventif, qui fait la part belle aux rythmiques et à des sonorités plus synthétiques.
Née à Montréal en 1985 de parents haïtiens, Mélissa Laveaux grandit à Ottawa (Ontario). Dans la foulée de son premier album, elle s’installe en France, une étape délicate qui nourrit largement les textes de Dying Is A Wild Night. La jeune femme y envisage ces dernières années sous un angle intime, puisant dans des moments difficiles une énergie nouvelle. Emprunté à la poétesse américaine Emily Dickinson, le vers complet est “Dying Is A Wild Night And A New Road”. L’idée est belle et symbolique : rompre les amarres avec son pays était à la fois un déchirement et la promesse d’un nouveau départ. C’était aussi un noeud de paradoxes : dans un même mouvement, Mélissa s’éloignait et se rapprochait de sa famille. Elle a mieux appréhendé le parcours de ses parents, émigrés haïtiens, tandis que l’éloignement géographique se doublait d’une incompréhension de leur part sur son choix. C’est le thème du single Postman : arrivée à Paris, il a fallu trouver des ressources ailleurs que dans une lettre que le facteur ne déposera jamais.
La beauté et l’énergie de Dying Is A Wild Night tiennent à une tension entre cette écriture très personnelle et un travail profondément collectif, t avec la batteuse de jazz Anne Paceo d'abord, indice déterminant sur des chansons à l’assise rythmique souvent étonnante; et avec les Jazz Bastards pour la réalisation, qui ont ainsi remodelé certains titres et apporté beaucoup à la texture sonore et à l’énergie rythmique des chansons.
Un univers profond, énergique et organique à découvrir d'urgence!
https://fr-fr.facebook.com/melissalaveauxoff
COMME UN GUITARISTE CHILIEN
À l'occasion des commémorations du 40ème anniversaire du coup d'Etat au Chili, Zebda a rendu hommage à Victor Jara, artiste dont la voix fut sans doute la plus emblématique de ces années de changement et d’espoir, mais également de la terrible répression qui sévit à partir de 1973.
Arrêté par les militaires lors du coup d'État du 11 septembre 1973, Victor Jara est emprisonné et torturé à l'Estadio Chile (qui se nomme aujourd'hui Estadio Víctor Jara) avec de nombreuses autres victimes de la répression qui s'abat alors sur Santiago.du Chili. Il est assassiné le 16 septembre 1973.
C’est donc cet artiste populaire et militant, poète, musicien et homme de théâtre, symbole éminent de la résistance à la dictature de Pinochet, qu’a choisi de mettre en lumière le groupe Zebda, accompagné de Tomas Jimenez (El Comunero), en réinterprétant certains de ses titres, sur disque et sur scène.
A l'occasion de la 10e édition du festival "Origines Contrôlées", après avoir présenté ce projet au public de la Fête de l'Huma en septembre, ils viennent partager ces chansons avec le public toulousain.
Découvrez le clip "Comme un guitariste chilien" : http://youtu.be/C5DZPW1NnKY
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Événement
Festival "Origines Contrôlées" - Les Ogres de Barback - Mélissa Laveaux - Comme un guitariste chilien
Contact organisateur
TACTIKOLLECTIF
Tayeb CHERFI - Responsable programmation / événements
Numéro de licence : 2-1046726
Numéro de TVA : FR 36 419 996 137
Adresse : 20 bis rue Michel de Montaigne
31200 TOULOUSE
FRANCE
Téléphone : 0534408070
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