LES PLÉNIÈRES, TEMPS FORTS DE LA JOURNÉE
L'ensemble des personnes présentes sont conviées à assister à l'intervention introductive de la journée ainsi qu'aux tables rondes plénières qui auront lieu le matin et l'après-midi.
Animateur Antoine JANBON, Journaliste à l’Uniopss
Intervention introductive
Au cours de cette première intervention sera posé le diagnostic des disparités et des inégalités territoriales enÎle-de-France, à partir duquel une vision prospective de la région sera proposée dans ses différentes dimensions : organisation administrative, aménagement du territoire, répartition et profil des populations.
Monsieur Fouad AWADA, Directeur Général de l'Institut Paris Région
Table ronde du matin : Refaire société dans les territoires franciliens
La crise qui traverse l’année 2019 est l’expression d’une défiance vis-à-vis des décideurs politiques, qui méconnaitraient les réalités sur les territoires et les impacts de leurs décisions sur le quotidien des habitants. Les associations sont justement des lieux d’exercice de proximité de la démocratie participative et représentative, qu’il s’agisse d’associations d’habitants, d’associations militantes, comme d’associations gestionnaires d’établissements et de services sociaux, médico-sociaux ou sanitaires. Espaces d’expressions, de débats, de divergences et de coopérations pour l’émergence de propositions et la mise en œuvre d’actions, elles permettent de sortir du face-à-face entre gouvernants et gouvernés. Les associations sont ainsi les médiateurs entre les populations qu’elles représentent et/ou accompagnent qui sont souvent éloignées des sphères de décision, et les décideurs politiques. En cela, elles portent une vision de l’intérêt général.
L’intérêt général, que l’on dénomme aussi bien commun est une manière d’appréhender des enjeux collectifs qui dépassent la somme d’objectifs individuels. Cette capacité à « faire société » qui est aujourd’hui fortement questionnée est tout autant affirmée par les associations et plus largement les acteurs privés non lucratifs. Quelle est, ou quelles sont, aujourd’hui leur(s) conception de l’intérêt général et comment l’incarnent-ils ? En quoi « l’objectif d’accès de tous aux droits fondamentaux, de mixité sociale, de solidarité sur les territoires » et la nécessité de « reconstruire même l’idée de fraternité » qui est au cœur du Pacte social et écologique, est-il une vision partagée ?
Intervenants
- Alain LECERF, Secrétaire de l’Uriopss, membre du CESER
- Sébastien LEGOFF, Directeur Général de l’Association les Tout-Petits
- Zoé VAILLANT, Maître de Conférences, géographie de la santé Directrice adjointe de l’UMR LADYSS Université Paris Nanterre
D'autres intervenants sont en cours de sollicitation
Table ronde de l'après-midi : L’intérêt général est-il l’affaire de tous ?
L’intérêt général était historiquement l’affaire des pouvoirs publics, puis aussi des associations et des organisations privées non lucratives. Désormais des entités marchandes se revendiquent, poussées aussi par des représentants de l’Etat, comme actrices de l’intérêt général.
Des acteurs privés non lucratifs font ainsi le choix de se rapprocher pour traduire en faits leur vision partagée de la cohésion sociale, économique et territoriale. Comment, en Ile-de-France, les rapprochements s’opèrent au service du bien commun ? Comment construire une stratégie territoriale d’alliances pour mener ensemble ces actions collectives transformatrices ?
Des acteurs marchands s’engagent dans une démarche de responsabilité sociale d’entreprise, ou de s’inscrivent dans une mouvance d’entreprise sociale. Leurs objets et leurs objectifs sont différents de ceux des acteurs privés non lucratifs. Des coopérations peuvent-elles toutefois être développées au service de l’intérêt général ?
Dans un même temps, et comme le souligne le Conseil de recherche et de prospective de l’Uniopss dans sa note sur l’entreprise sociale, « la nature et les formes des rapports entre Etat social et opérateurs d’intervention sociale sont en jeu » avec l’application de plus en plus systématique de mises en concurrence, de procédures, d’objectifs d’activités, d’indicateurs de performance. Les acteurs privés non lucratifs, qui sont engagés dans une gestion rigoureuse, constatent que les relations dites de dialogue de gestion peuvent supplanter la co-construction des diagnostics territoriaux et des orientations politiques qui seront prises par les décideurs publics. Comment se faire reconnaître comme partenaires des pouvoirs publics ? Comment favoriser l’intelligence collective sur les territoires ?
Intervenants
- Christine CHOGNOT, Adjointe au directeur général et responsable de la mission de recherche et prospective Uniopss
- Frédéric GOUËDARD, Président de la Mutualité Française Île-de-France
- Nathalie LE MAIRE, Directrice Générale de l’Association ESPEREM
- Rachid, SANTAKI Ecrivain, fondateur et organisateur de la Dictée Géante
L'agenda des plénières
Matin
9h15 - Discours d'ouverture
9h30 - Intervention introductive
9h45 à 10h45 - Table ronde : Refaire société dans les territoires franciliens
Après-midi
15h30 à 16h30 - Table ronde : L’intérêt général est-il l’affaire de tous ?
16h30 Discours de clôture