Table-ronde débat

La science est perçue de façon différenciée par les citoyens. D'un côté ils la soutiennent quand elle révèle des connaissances utiles et nécessaires pour faire face aux défis environnementaux et aux maladies ; de l'autre elle est parfois considérée comme partie prenante d'intérêts privés ou publics qui vont à l'encontre de la lutte contre les risques environnementaux et sanitaires, notamment dans l'agriculture (OGM, pesticides), dans le domaine énergétique (nucléaire, éoliennes), dans l'alimentation (additifs alimentaires…), avec la géoingénierie, ou encore dans les transports (projets d'aéroports, d’autoroutes, d'infrastructures).
Qu'en est-il en réalité ? Comment fonctionne la recherche scientifique en relation avec la demande sociale ? Quels éclairages apporte-t-elle sur la transition environnementale, sur les politiques nécessaires ? Comment peut-elle travailler davantage avec les organisations non académiques et avec l'ensemble des acteurs pour favoriser une transition écologique et sociale ? Comment se situe-t-elle par rapport aux projets visant à améliorer la compétitivité des territoires, l'accélération et l'intensification des échanges ? Que peut-elle dire sur les relations entre les intentions et les résultats, sur les contradictions possibles ?

Avec :

Philippe CHALMIN, professeur, responsable du Master Affaires Internationales, Université Paris Dauphine

Amy DAHAN, directrice de Recherche émérite au CNRS

Dominique GUILLAUD, directrice de recherche IRD, Unité Patrimoines locaux, environnement et globalisation (Paloc IRD-MNHN)

Eric GUILYARDI, directeur de recherche au CNRS, LOCEAN/IPSL, Sorbonne Université

Francois SARRAZIN, professeur à Sorbonne Université, Centre d'Ecologie et des Sciences de la Conservation (CESCO)

Animation : Daniel Fiévet, journaliste à France Inter