La mission principale de l’agence de l’eau Rhin-Meuse, dont le territoire de compétence s’étend sur presque toute la région Grand Est, est d’aider financièrement et techniquement les opérations d’intérêt général relatives à l’eau permettant prioritairement de maintenir ou de reconquérir le bon état des milieux aquatiques superficiels ou souterrains.

La déclinaison opérationnelle de ses priorités pour l’eau se fait au cœur des territoires avec une multitude d’acteurs.

La politique de l’eau se révèle contributrice aussi bien de l’urbanisme, de l’énergie, de l’économie circulaire, de l’adaptation au changement climatique, du développement économique des territoires et de leur attractivité, du bien-être et de la qualité de vie…

Cœur de vie du bassin rhénan et de l’Alsace – première région exportatrice de France par habitant – riche d’un territoire de 33 communes, Strasbourg occupe une position stratégique, entre France et Allemagne, à l’épicentre de l’Europe.

Sa dynamique de croissance s’appuie sur trois leviers : une économie tournée vers l’innovation, une université de très haut niveau en lien avec les entreprises et une offre d’accueil immobilière complète.

Premier réseau tramway de France, première ville cyclable du pays, en pointe sur les enjeux d’efficacité énergétique et de biodiversité, Strasbourg a inventé un modèle de développement urbain.

Face aux enjeux du développement durable, Strasbourg fait le choix d’un développement urbain conciliant plusieurs objectifs : encourager la construction de logements de qualité et limiter l’étalement urbain, faire cohabiter espace de vie et nature protégée, favoriser les économies d’énergie, et privilégier les déplacements doux.

L’appel à projets « Innovation et changement de pratiques : micropolluants des eaux urbaines » a été lancé en 2013 par l’Agence Française pour la Biodiversité et les agences de l’eau, dans le cadre du Plan National Micropolluants patronné par les Ministères de l’Ecologie et de la Santé. 

Le dispositif, centré sur la prise en main du sujet par les collectivités territoriales, met aujourd’hui en réseau les 13 projets lauréats répartis sur cinq grands bassins métropolitains  et en outre-mer.
Les questions abordées sont le diagnostic local des micropolluants déversés en assainissement, et l’exploration de solutions innovantes pour les réduire, qu’il s’agisse de démarches technologiques ou comportementales.
Les projets seront valorisés au cours de l’année 2019.