Première partie : Emil Afrasiyab Quartet

Né en 1982 à Bakou, Emil Afrasiyab est un artiste majeur et un des leaders de la jeune génération jazz azerbaïdjanaise. Et à l’instar de ces musiciens, le pianiste mêle dans ses compositions le jazz au mugham, issu de la musique traditionnelle azérie et où l’improvisation prédomine. Son jeu très particulier a toujours été marqué par les contrastes d'intonation, les fluctuations harmoniques et rythmiques existantes entre la musique classique et le jazz. Depuis la création de son propre groupe en 2000, sa réputation a franchi les frontières de son pays natal. En 2011, il reçoit le prix du public au Montreux Jazz Festival, et en 2012 il est diplômé avec les félicitations de la célèbre université de musique de Berkeley. Après le succès du concert d’Isfar Sarabski en 2014, le Festival est heureux de vous faire découvrir un nouveau talent azéri.

Emil Afrasiyab : piano / Alexandre Madeline : saxophone / Antoine Katz : basse / Raphaël Pannier : batterie.

Concert avec le soutien de The European Azerbaijan Society.

Aldo Romano trio

Un trio sensuel et audacieux

Le batteur et compositeur Aldo Romano n’a de cesse depuis cinquante ans de déborder les frontières académiques du jazz  sans sombrer dans quelque forme de démagogie musicale que ce soit. Pour preuve, son parcours aux côtés de musiciens tels que Don Cherry, Keith Jarrett ou Michel Petrucciani, dont il a contribué à révéler le talent, jusqu’aux mélodies composées pour Henri Salvador ou ses collaborations avec Claude Nougaro.
Fort de toutes ces expériences, il revisite aujourd’hui des standards de jazz dans un trio spécialement imaginé pour le Festival.
Accompagné à la contrebasse de son acolyte de longue date dans « Palatino », Michel Benita, et du jeune prodige italien Dino Rubino au piano, nul doute que ce trio inédit laissera la part belle à l’improvisation.

Dino Rubino : piano / Michel Benita : contrebasse / Aldo Romano : batterie.