de Alain Resnais
Venue à Hiroshima tourner dans un film sur la paix, une Française rencontre un Japonais. Leur amour ravive le souvenir d’une passion tragique sous l’Occupation.
Un poème d’amour et de mort. Un appel à la réconciliation des peuples. Un chef d’œuvre sur la mémoire, collective et individuelle, et sa force cinématographique.
1959, 1h30
de Jean-Marie Poiré
Les Bourdelle, famille de musiciens virtuoses, ne jouent plus depuis le début de l’Occupation. Ils ont vu leur splendide hôtel particulier réquisitionné par la Gestapo qui les a cantonnés à la cave. La cohabitation est d’autant plus difficile que l’un des membres de la famille n’est autre que le célèbre Super-Résistant.
Pastiche, caricature, film culte ? On résiste difficilement au cabotinage du Splendid.
1983, 1h42
de Ernest Lubitsch
Une troupe de comédiens aide un résistant à déjouer un plan des nazis… et Lubitsch à atteindre toutes ses cibles : la monstruosité des dignitaires nazis, le ballet de l’infidélité conjugale et la vanité infinie des acteurs. Un des films les plus malicieusement héroïques de l’histoire du cinéma.
1947, 1h39
de Jean-Pierre Melville
Une famille française s’oppose par le silence à l’officier allemand qu’elle a été contrainte de loger.
Publiée clandestinement en février 1942 aux Éditions de Minuit, la nouvelle de Vercors, qui a inspiré le film, est une invitation à l’engagement et à la dignité.
1949, 1h27
de Marcel Carné
En ce mois de mai 1485, Satan dépêche sur Terre deux esprits malins pour semer désordre et désespoir. Lorsque l’un d’eux tombe amoureux Satan se voit contraint d’intervenir.
Parce que les interdits de Vichy et la censure empêchaient de filmer le présent sans propagande, Marcel Carné et Jacques Prévert choisirent d’inscrire au Moyen Âge leur parabole sur la guerre et la résistance.
1945, 2h