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Venez fêter les 30 ans de France Libertés avec nous !
Expo, débat, musique... la soirée sera riche en échanges et en rires.
Cet anniversaire sera placé sous le signe de résistances permanentes et toujours renouvelées.
Au programme : une agora sur les résistances collectives et la construction d'alternatives, la cérémonie de remise des prix Danielle Mitterrand, un cocktail et un moment festif. Restez attentifs : nous vous dévoilerons les détails au cours des prochaines semaines… de nombreuses surprises vous attendent ! La soirée sera animée par la compagnie de théâtre La Tribouille.
« C’est ainsi que la petite fille que j’étais s’est forgée, avec pour seule loi la résistance à tout ce qui la choque, l’indigne et la révolte ».
Danielle Mitterrand
Inscription gratuite
Séance de ciné : "H2Oil - Les sables bitumineux de l'Alberta"
Documentaire sur l’exploitation dévastatrice du pétrole sur les terres des peuples cree et dene au Canada
’Alberta se trouve sur l’une des plus grandes taches de pétrole récupérables dans le monde, juste derrière l’Arabie Saoudite. Il couvre 149, 000 kilomètres carrés, soit une superficie plus grande que la Floride, et est titulaire d’au moins 175 milliards de barils de bitume brut récupérables. Le Canada est devenu le plus grand fournisseur de pétrole des États-Unis, avec plus d’un million de barils par jour en provenance des sables bitumineux. Actuellement, 40% de tout le pétrole produit au Canada provient des sables bitumineux.
La production de pétrole brut à partir des sables bitumineux, le pétrole le plus sale au monde, pourrait garder l’appétit mondial pour le pétrole à distance pour un autre 50 ans.
Mais les sables bitumineux sont une sorte fondamentalement différente de l’huile. Ils prennent beaucoup d’énergie et beaucoup d’eau et laisser une empreinte environnementale très grande par rapport à toutes les autres formes d’extraction de l’huile. Pour cette raison, les changements massifs à la forêt boréale et du bassin versant ont poussé les Nations Unies à la liste cette région en tant que pôle international de modifications de l’environnement.
En outre, projets de sables bitumineux sont les principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Ils représentaient 4% des émissions canadiennes de gaz à effet de serre en 2005, ce qui rend impossible de satisfaire aux obligations prévues à Kyoto pour les émissions-réductions.
QUAND LES PROJETS EXTRACTIVISTES METTENT EN PERIL
LES DROITS DES PEUPLES AUTOCHTONES ET LES ECOSYSTEMES :
FOCUS SUR L’AMERIQUE DU NORD
Alors que le changement climatique devient de plus en plus concret, les dirigeants politiques continuent de mettre en œuvre des projets extractifs toujours plus novateurs mais tout aussi risqués tant pour l’environnement que pour les populations. Mettant en péril à la fois les écosystèmes terrestres et aquatiques, les grands projets viennent aussi bien souvent mettre à mal les droits humains fondamentaux des populations avoisinantes tels que le droit à un environnement sain, le droit à l’eau ou encore le droit au consentement préalable, libre et éclairé.
L’événement sera l’occasion de revenir sur les grands projets extractivistes d’Amérique du Nord, en particulier liés à la fracturation hydraulique et à l’exploitation des sables bitumineuxIntervenants :
Kandi Mosset : autochtone Mandan, Hidatsa, Arikara, Kandi Mosset est chargée de la campagne Energie et Climat pour l’Indigenous Environmental Network (USA), elle abordera la question du fracking et des sables bitumineux aux Etats Unis
Eriel Deranger : autochtone Dene, Eriel Deranger est chargée de campagne pour les Canadian Tar sands, elle évoquera la question des sables bitumineux au Canada
Sylvie Paquerot : juriste et politologue canadienne, Sylvie Paquerot mettra en perspective ces politiques extractivistes au regard des grands enjeux énergétiques à l’échelle internationale et questionnera le respect des droits humains fondamentaux, en particulier des peuples autochtones.
Langues : français, anglais
« Repenser la place de l’eau pour une ville à l’épreuve des bouleversements climatiques. »
Comment passer d'une organisation urbaine qui favorise le changement climatique et les catastrophes naturelles à une cité capable de restaurer le climat ?
L'urbanisme actuel concentre les causes du dérèglement climatique : émissions de CO2 directement par les transports routiers et le chauffage domestique, et indirectement par la production des biens de consommation, réchauffement de la température ambiante avec l'imperméabilisation des sols et la disparition de l'eau, des arbres et des espaces verts, etc.
Nombre de villes sont directement touchées par les bouleversements climatiques, en particulier les désastres qu'ils entraînent. Comment peuvent-elles se développer autrement, en contribuant à diminuer le réchauffement climatique et en améliorant leurs capacités d’adaptation ? Peut-on utiliser l'eau en ville dans cet objectif? Comment?
Les débats citoyens organisés par ce programme sont des espaces d’expression où des citoyens se retrouvent pour discuter sur un problème de société. Ses principes sont la liberté de parole, l’expertise du collectif et la valorisation des opinions minoritaires. Les outils de démocratie directe sont au cœur de la démarche. Les intervenants n'ont pas un statut d'expert, mais sont dans un rôle de témoins devant répondre aux attentes des participants.
Pas besoins de connaissances préalables, toute personne, de tout horizon, désirant participer à cette journée est la bienvenue.
Langues : français, anglais
Ce débat citoyen est organisé dans le cadre du programme Une Seule Planète vise à sensibiliser les citoyens sur les questions de transitions sociales, économiques, écologiques et démocratiques. Ce programme est porté par 9 structures associatives : AITEC, les Amis de la Terre, Artisans du Monde, CCFD Terre-Solidaire, le CRID, France Libertés – Fondation Danielle Mitterrand, Ingénieurs sans Frontières, les Petits Débrouillards, RITIMO.
Eau, Planète et Peuples propose un ciné-débat sur le thème « Eau et adaptation au changement climatique ». La projection du documentaire sera suivie d’un débat avec 2 intervenants et d’un échange avec la salle.
Synopsis : Au cœur du Haut Atlas Marocain, l'eau est une ressource rare. Le climat semi-aride ne laisse place qu’à quelques mois de précipitations par an. Depuis des siècles, les berbères ont su s'adapter à cet environnement, transformant des vallées arides en véritables oasis.
Pourtant, les conséquences du changement climatique inquiètent les plus anciens : les sécheresses récurrentes mettent en péril la communauté. La gestion de l’eau est un défi majeur que le petit village isolé de Tizi N’Oucheg veut relever.
Rachid, président de l'association du village et guide, est sur le point de réussir à faire de Tizi N’Oucheg le premier village de la vallée à maîtriser la gestion de son eau, depuis le captage des sources jusqu’à la réutilisation des eaux usées.
En quoi une gestion intégrée de l’eau peut-elle être à la base d’un développement durable pour des communautés isolées, dans un contexte global de réchauffement climatique ? Quelles synergies positives ces programmes peuvent-ils entraîner ?
Quelles solutions pour les communautés locales face au changement climatique et à la perturbation du cycle de l’eau ? Comment favoriser la participation de ces communautés aux efforts d’adaptation au changement climatique ?
Intervenants : Mehdi Lahlou, Guillaume CRAIG, BlueEnergy Nicaragua
L’eau est au cœur des changements climatiques, elle est le principal vecteur par lequel ces changements impacteront les sociétés et les écosystèmes : modification des régimes de précipitations, du ruissellement, augmentation du niveau de la mer, processus de désertification, catastrophes naturelles…
Ces variations auront de fortes répercussions humaines, économiques et environnementales, en impactant tous les aspects du développement. Elles seront en outre, et sont déjà, un facteur d’instabilité majeur pour les populations qui devront faire face à des phénomènes climatiques extrêmes pouvant les contraindre au départ (réfugiés climatiques), à une concurrence exacerbée entre les différents usages de la ressource d’où des conflits (avec des risques de déplacements de populations), à une pauvreté croissante facteur d’instabilité politique.
Les populations les plus vulnérables seront les plus touchées par ces impacts. Dès lors, la bonne gestion de l'eau a un rôle majeur à jouer pour permettre aux populations de s’adapter au changement climatique et à ses impacts, et pour prévenir la déstabilisation de territoires.
Face à ces enjeux, les ONG/OSC agissent sur le terrain, avec les communautés. Elles expérimentent des solutions, proposent des alternatives et rencontrent des succès pour faire face à ces phénomènes, favoriser le développement local et réduire la vulnérabilité des personnes, tout en renforçant la paix sociale.
Intervenants:
- Blanca Jiménez-Cisneros, GIEC
- Nathalie Seguin, FANMex
- Roukiattou Ouedraogo, SPONG
- Bassirou Niandou, Président du Conseil régional de Tillabéry (Niger)
- Kristel Malegue, Coordinatrice de la Coalition Eau
Ce documentaire explore une vision complémentaire du changement climatique. L'effet de serre n'est pas le seul mécanisme responsable de ce dérèglement écologique sans précédent : la modification de la surface de la planète par les activités humaines a atteint un point critique.
Le petit cycle de l'eau est le circuit fermé des micro-climats à l'échelle locale. Il est fondamental pour l'équilibre hydrique et thermique de notre planète, à l'échelle globale. Sa rupture, à travers la destruction des écosystèmes naturels et les mauvaises pratiques agricoles, entraine des conséquences aussi désastreuses qu'ignorées.
Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il est rapide et facile de le restaurer. Dans une échelle de temps et de moyens à taille humaine... De la Slovaquie aux réserves indiennes du Dakota, du Pays Basque espagnol au Burkina Faso, du Paraguay à la France, des solutions dédiées au petit cycle de l'eau existent...
2 projections : 17h30-19h puis 19h30-21h
Bande-annonce : https://vimeo.com/143387225
Avec la COP21, les négociations internationales sur le climat se limitent à la problématique des émissions de gaz à effet de serre, bien que le cycle de l’eau soit un facteur prépondérant du changement climatique et qu’il soit gravement affecté par les activités humaines.
En rendant l’eau à la terre et en rétablissant l’équilibre entre les phénomènes d’infiltration et d’évaporation de l’eau, de nombreuses initiatives permettent de rétablir le bon fonctionnement du cycle de l’eau à l’échelle locale et de lutter contre le changement climatique. Citoyens, associations, collectivités territoriales et Etats, tous peuvent et doivent désormais agir.
Afin de développer ce versant essentiel de la compréhension et de la lutte contre changement climatique, les rencontres « Eau, Planète et Peuples » présentent une conférence-débat réunissant scientifiques et porteurs de solutions.
Intervenants :
Hervé Le Treut – Climatologue, directeur de l'Institut Pierre-Simon Laplace, membre de l'Académie des sciences et du GIEC
Michal Kravčík (Slovaquie) – Hydrologue, lauréat du Prix Goldman pour l'environnement en 1999, sur le lien entre cycle local de l’eau et microclimat
Rajendra Singh (Inde) – Président de l’ONG « Tarun Bharat Sangh » et lauréat 2015 du Prix de l'eau de Stockholm, sur la restauration du cycle local de l’eau grâce aux « johads » au Rajasthan (Inde).
Martin Guespereau – Chargé de mission auprès du Secrétaire Général au Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie et ancien directeur de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse ,sur le rôle des Agences de l’eau dans la protection du cycle de l’eau.
Emmanuel Poilâne – Directeur de la Fondation Danielle Mitterrand - France Libertés, sur le rôle crucial des citoyens et des élus pour restaurer le cycle de l’eau et lutter contre le changement climatique.
Langues : français, anglais
Rendre effectif le droit à l’eau pour tous et partout. Regards croisés Colombie/Maroc/France.
Revendiqué de longue date par les associations, le droit humain à l’eau a été reconnu par les Nations Unies en 2010. Depuis un nouvel horizon de luttes s’est ouvert, celui de sa concrétisation partout dans le monde et, en particulier, pour les populations les plus démunies qui sont les plus vulnérables au changement climatique et qui ont donc le plus besoin d’un accès universel au service public de l’eau.
La reconnaissance du droit à l’eau rend anachronique et insupportable les atteintes à l’accès pour tous au service public de l’eau : coupures d’eau pour impayés en France, non raccordement en Colombie, hausses vertigineuses des tarifs au Maroc, etc., suscitent une nouvelle génération d’actions à travers le monde.
Afin d’éclairer les enjeux liés à cette question, les rencontres « Eau, Planète et Peuples » organisent une conférence-débat à regards croisés, avec des intervenants originaires de Colombie, du Maroc et de France qui pourront exposer les atteintes à l’accès au service public de l’eau dans leur pays et leurs combats en faveur du droit d’accès à l’eau pour tous. Un éclairage du droit international sur le sujet par un juriste sera également proposé.
Intervenants :
- Carlos Adolfo Bedoya Correa, leader de la Mesa Interbarrial de desconectados de Medellín, sur la problématique du non-raccordement des populations périphériques en Colombie
- Mehdi Lahlou sur le mouvement de protestation contre les hausses de tarif de l’eau en cours au Maroc.
- Jean – Claude Oliva, Coordination Eau Ile-de-France, sur la privation du service public de l’eau faite aux populations les plus démunies en France en lien avec le combat mené contre les coupures d’eau illégales.
- Célia Blauel – Présidente d’Eau de Paris (à confirmer)
ATELIER : Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale.
Imaginer notre vie après le changement climatique : quels outils pour participer aux transitions solidaires?
En plaçant la ressource en eau au centre de la réflexion, le forum réunira une centaine de jeunes européens, pour apporter un regard novateur, décapant et pertinent sur la question climatique.
Ils ont entre 18 et 30 ans, ils viennent d’Italie, de France et de Moldavie et ils sont convaincus que l’attention portée ou non à la ressource en eau conduira à réduire ou à amplifier le changement climatique. Depuis plusieurs mois, ils mènent l’enquête à l’échelle européenne et se font porte-parole d’alternatives concrètes et viables pour une meilleure gestion de cette ressource vitale, dans l’objectif d’apporter des solutions à la hauteur des enjeux actuels.
Du 3 au 8 décembre, ils se sont donné rendez-vous en région parisienne pour faire entendre la voix de la jeunesse dans les processus de négociations sur le climat. Venez les rencontrer !
FORUM Jeunesse en action pour l'eau et le climat
Découvrez de nombreuses initiatives portées par la jeunesse, ici et ailleurs.
En plaçant la ressource en eau au centre de la réflexion, le forum réunira une centaine de jeunes européens, pour apporter un regard novateur, décapant et pertinent sur la question climatique.
Ils ont entre 18 et 30 ans, ils viennent d’Italie, de France et de Moldavie et ils sont convaincus que l’attention portée ou non à la ressource en eau conduira à réduire ou à amplifier le changement climatique. Depuis plusieurs mois, ils mènent l’enquête à l’échelle européenne et se font porte-parole d’alternatives concrètes et viables pour une meilleure gestion de cette ressource vitale, dans l’objectif d’apporter des solutions à la hauteur des enjeux actuels.
Ils se sont donné rendez-vous en région parisienne pour faire entendre la voix de la jeunesse dans les processus de négociations sur le climat. Venez les rencontrer !