de et mise en scène Jean-Marc Doron
avec Camille Lingelser et Alain Leclerc
L’époque est indéterminée.
La notre ou dans quelques dizaines d’années, après une catastrophe(Nucléaire? Ecologique?)
Le lieu est tout aussi indéterminé, mais c’est un lieu sombre, peut-être une cave ou une maison effondrée. C’est un lieu de lourde pénombre, dépouillé de tout, et hanté par les fantômes d’une autre vie.
Les meubles sont faits de bric et de broc: caisses récupérées, un vieux poste de télévision vidé de son mécanisme et dans lequel est placé une bougie. C’est le soir.
Le père et la fille sont vêtus de plusieurs couches de vêtements rapiécés
C’est le soir. Il fait très froid.
cie TroisSixNeuf
avec Nathalie Prokhoris
Un siècle, toute une vie.
Raconter le destin exceptionnel d’Alexandra David-Neel est un pari osé.
En emboîtant le pas de cette aventurière hors du commun, nous parcourrons à sa suite quelques mois de son existence sur les chemins qui l’ont menée, incognito et déguisée en mendiante, jusqu’à la ville interdite, Lhassa.
Un parcours périlleux au cœur du Tibet, semé de légendes, où l’imprévu prend soudain l’apparence d’un bonnet enchanté.
cie Dhang Dhang
avec Romain Puyuelo
Graphiste pour une marque de yaourt connue, Romuald a quitté une réunion en criant : « Je vais acheter un cheval et m’en aller ! ». Il a fait un burn out.
Le lendemain, Christelle, son assistante, vient lui apprendre qu’Arthur Rimbaud a écrit cette phrase, dans une lettre, en 1881... Elle lui laisse un bouquin avec un marque page. Quelques mois plus tard, il l’ouvre...
Romuald va se lancer littéralement sur les traces du poète. Un voyage dans l’espace
et dans le temps, en donnant corps et voix à ceux qui l’ont connu.
Honorine Productions et Bec Productions
de et en scène Brigitte Barbier
avec Coralie Emilion-Languille
« C’est parce que tu as insisté que j’ai écrit, c’est par les mots alors venus que j’ai pu danser dans le grand vent ».
Refusant de rester sans lui là où elle est, Camille efface la frontière qui la sépare de son enfant décédé.
Le texte, interprété par Coralie Emilion-Languille, est issu de du livre de Brigitte Barbier « Là où tu es, Je ne suis pas » (éd.L’Harmattan), un récit sur la maladie, la mort de son enfant et sur son deuil. C’est cette deuxième partie sur son deuil qui est joué sur scène dans un va et vient entre questions frontales, images convoquées par l’écriture, évocations de scènes de la vie quotidienne.
Cie Céléstine
Amar LEFEBVRE ,Chorégraphe, danseur et Marvin MORAND, danseur |
||
|
METAMARPHOSE est un diptyque qui questionne l’identité queer, où le corps est positionné comme objet politique et outil de pouvoir. Par ce diptyque je questionne l’amour, la vie et ma propre identité masculine. Je suis inspiré par le travail de Nijinsky, Forsythe et Graham et je veux aussi définir mes frontières de création chorégraphique.
avec Christine Culerier, mise en scène Cécile Camp
« Quand donc aurai-je la force de conduire une Aston ? De prendre la Porte Maillot un peu vite ? Les rues, les places sont autant de regrets.
Ce capot noir qui s'élançait, ce bruit confiant, amical, Jaguar un peu longues, Aston un peu lourdes, je m'ennuie de vous à périr après avoir failli périr par vous. Il semble qu'on pourrait m'attribuer la médaille de la désintoxication, tout le monde vante mon courage. Je souris avec béatitude et idiotie. »
Françoise Sagan, 22 ans, livre ses tourments, son désir éperdu d'écrire, de lire, de vivre pour vaincre son addiction au Palfium 875 après son terrible accident de voiture. Une lucidité et une maturité bouleversantes.
Cie la belle dame
Pauline Roth, Léna Migoya , piano
Dans ce nouveau spectacle de compositions originales, Pauline Roth nous emmène, accompagnée de Léna Migoya au piano et sur une mise en scène poétique et épurée de Caroline Fornier, dans un passage de l’ombre à la lumière, du silence aux mots, un voyage vrai et sans détours, jusqu'au coeur de l'intime.
Si ce spectacle était un mouvement alors ce serait un plongeon, un saut au sein de nos cœurs d'enfants, simples mais souvent blessés par les maux de la vie, là où les mots de la voix offrent un espoir de résilience, de retrouvailles avec soi-même.
de Marguerite Duras
avec Pascal Huvet
Ce seul-en-scène du comédien Pascal Huvet dans « La maladie de la mort » de Marguerite Duras (texte écrit en 1982) est une expérience théâtrale à la fois émouvante et captivante. Ce monologue poignant explore les thèmes de l’amour, de l’absence et de l’incapacité à ressentir véritablement les sentiments reflétant la prose intense et introspective de Duras.
Sur scène, le comédien incarne les deux personnages de ce texte mais aussi le narrateur puisqu’il fait le choix original de nous montrer un narrateur émotionnellement impacté par son récit.