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Tout comme l’architecture et les arts décoratifs, l’illustration et les arts graphiques de l’entre-deux-guerres ont été nourris et marqués par l’esthétique “Art Déco”. Cent ans après l’Exposition de 1925 qui fait connaitre ce style, l’exposition Élégance et modernité explore cet univers créatif à travers la présentation d’une riche collection privée, complétée par l’évocation de la présence alsacienne à l’Exposition de 1925.
1925 est, pour beaucoup, évocateur de l’Art Déco, moment majeur d’un style qui conquerra la planète, de New York à Bombay en passant par Shanghai ou la Nouvelle-Zélande, et dont l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925 sera le point d’orgue. Si l’Art Déco s’est indiscutablement épanoui dans l’architecture et les arts décoratifs, l’illustration, dont on identifie au premier coup d’œil l’époque à laquelle elle appartient, a également marqué notre imaginaire durablement. Celui-ci s’est longtemps construit en partie sur la représentation des « années folles » et sur l’idée d’une société insouciante, éprise de luxe et incapable de voir venir le drame, quand de véritables démarches modernes préparaient, elles, déjà, le monde de l’après-guerre. L’historiographie récente a montré que ce regard n’appréciait pas l’ampleur de la diffusion du style que l’époque appelait « art moderne » auprès de toutes les couches de la population, séduites par une modernité accessible et un vocabulaire décoratif adaptable à tous les aspects de la vie.
L’exposition Elégance et modernité : l’illustration au temps de l’Art Déco, présentée à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (Bnu) du 12 avril au 12 juillet 2025, explorera le champ de l’illustration et des arts graphiques de l’entre-deux-guerres et montrera comment cette expression artistique s’y est pleinement épanouie.
L’exposition se base sur la très riche collection de Wulf et Akka von Lucius (Stuttgart) et propose un aperçu très complet de la richesse de l’illustration autour de 1925. Elle permet de donner à voir, ce qui est plutôt rare en France, des exemples allemands qui témoignent de la perméabilité des influences entre nos deux pays. Des pièces issues des fonds de la Bnu et de ses partenaires permettent de montrer la vivacité du style Art Déco dans la production alsacienne et d’illustrer la présence de la région à l’Exposition de 1925.
Un parcours thématique à travers 5000 ans d'histoire, des débuts de la civilisation urbaine jusqu'à la dynastie sassanide, grâce à un exceptionnelle collection de plus de 100 objets déposés par le Musée du Louvre à la Bnu.
La présentation est organisée en deux ensembles : l’un, chronologique, retrace toute la stratigraphie des sites ouest-iraniens des débuts de l’ère urbaine jusqu’à la dynastie sassanide ; l’autre, thématique, parcourt la culture des sociétés de l’Iran ancien à travers les écritures, l’agriculture et l’économie, les loisirs, l’environnement et, enfin, la religion et les croyances.
Duée: de 45 min à 1h
Tout public | Uniquement en visite commentée, inscription obligatoire
Avec Emmanuel Eggermont, à l’occasion de son spectacle About Love and Death à POLE SUD. En partenariat avec l’Unistra et POLE SUD, CDCN Strasbourg.
Avec sa danse délicate et puissante, ses scénographies d’un minimalisme sublime, Emmanuel Eggermont célèbre les paysages émotionnels de son mentor, Raimund Hoghe, qui fut aussi le dramaturge de Pina Bausch. Une mélancolique Samba-Cançao brésilienne de Dolores Duran, un lieder de Mahler ou une Valse de Joséphine Backer témoignent de l’héritage de huit pièces durant quinze années de collaboration, entièrement tournées vers le mouvement sincère et la présence essentielle, connectée à l’origine du mouvement.
Film de Marcel L’Herbier (1924, 2h 03 min.) Dans le cadre de l’exposition Élégance et modernité, l’illustration au temps de l’Art Déco.
Claire Lescot, cantatrice impérieuse et énigmatique, semble mépriser l'humanité. Un jeune admirateur se tue pour elle. Elle chante malgré le drame mais ne peut rester insensible... Emblème du cinéma français, L'Inhumaine se veut être une synthèse entre les arts. Architectures de Robert Mallet-Stevens, décors de Fernand Léger, Alberto Cavalcanti et Claude Autant-Lara, costumes du grand couturier Paul Poiret... Marcel L'Herbier s'est entouré de prestigieux collaborateurs d'avant-garde, et réalise ce film Art déco rarissime, véritable joyau du Septième art.
Une visite en extérieur pour lire et comprendre le programme architectural et décoratif du monument de la bibliothèque.
La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg est connue pour les trésors qu'elle renferme mais également pour sa prestigieuse architecture. Au fil des façades et de ses sculptures, découvrez son histoire et son contexte de construction en allant à la rencontre des personnages iconiques qui habillent les murs de la bibliothèque.
Tout public | Uniquement en visite commentée, inscription obligatoire
Rendez-vous à la banque d'accueil général (niveau 2 de la bibliothèque). Des casiers sont à votre disposition pour y déposer sacs et manteaux.
Durée : 45 mn à 1 heure.
Avec Jean-Claude Colbus, ancien maître de conférences à la Sorbonne (Paris-IV), spécialiste de l’historiographie dans les pays de langue allemande (15e-16e s.). En partenariat avec le Cercle Richard Wagner de Strasbourg.
Ce n’est sans doute pas un hasard si cette « comédie pour musique » est, depuis sa première en 1911, l’opéra allemand du 20e siècle le plus joué au monde : ce chef-d’œuvre où se conjuguent la sensibilité de la poésie de Hugo von Hofmannsthal et la légèreté d’une « immense valse de concert » apporte au spectateur des moments d’émotion inoubliables. À partir d’une réflexion sur la dimension poétique du livret et grâce à quelques extraits où musique et poésie se fondent, cette conférence – qui ne requiert aucune connaissance de la langue allemande – est une invitation à vivre pendant une heure au cœur de cette œuvre fascinante et intemporelle.
Le projet en piano solo de Grégory Ott est une évocation musicale du film franco-allemand Les ailes du désir signé Wim Wenders en 1987. Allégorie sur la quête de liberté, interrogation sur la temporalité et le temps qui passe, ce chef-d'œuvre cinématographique a profondément bouleversé le pianiste durant son adolescence. À l’approche de la cinquantaine, il a voulu en composer une interprétation très personnelle, mû par l’envie de raconter sa propre histoire, d’exprimer ses propres ressentis et émotions. Il a ainsi travaillé en profondeur sur les textures sonores et visuelles inspirées par le film, tout en accordant une place de choix à l’improvisation.
À l’occasion du 100e anniversaire de la naissance de Friederike Mayröcker, le parcours revient sur la collaboration artistique de l’écrivaine autrichienne avec l’artiste allemand Andreas Grunert, qui commence en 1993 et se prolonge par-delà le décès de l’auteure en 2021.
Une vingtaine d’œuvres réalisées par Andreas Grunert en 2002 et 2006 sera présentée, en les mettant en regard des textes de Friederike Mayröcker qui l’ont inspiré.
Si chacun des deux artistes développe un style propre dans deux genres différents, leurs œuvres expriment une relation particulière à la culture et à la forme qu’elle a prise dans le monde contemporain, une relation faite d’interactions mais aussi de distance critique, de réflexions sur la mémoire dans des univers éminemment poétiques.
Avec Karam Al Zouhir (alto). Dans le cadre du Festival Arsmondo Méditerranée, en partenariat avec l’Opéra national du Rhin.
À travers les musiques orientales, expérimentales sur des poèmes de Konstantinos Kavafis (1863-1933), Vivre ici et ailleurs est un spectacle qui se développe comme un conte déraciné traversant les continents et les reliant entre eux. Poétiquement, le lien entre les textes du poète et la musique de Karam Al Zouhir se trouve dans les récits du voyage des deux hommes qui n’ont cessé de vivre loin de chez eux en ayant recours à la mémoire pour oublier le passé présent et s’ancrer dans le passé ancien. Musicalement, la particularité des couleurs de ce projet est portée par la singularité de l’alto qui développe, par ses timbres, une profondeur vibrante et narratrice.
Avec Eckhard Wirbelauer, professeur d’histoire romaine et Julien Fournier, professeur d’histoire grecque (Unistra). Dans le cadre du cycle « En attendant le musée » en partenariat avec le laboratoire ARCHIMEDE de l'université de Strasbourg.
Une riche collection de monnaies antiques, en particulier grecques et romaines, est abritée par la Bnu et l’université de Strasbourg. On découvrira comment une partie de cette collection numismatique fut constituée à l’époque de l’université impériale allemande (1872-1918). Puis on se lancera sur les traces d’Alexandre, qui conquit l’Asie occidentale, et surtout de ses successeurs à travers des exemples de monnaies du royaume séleucide de Bactriane centré sur l’actuelle Asie centrale.
Partez à la découverte des collections précieuses conservées depuis 150 ans à la Bnu.
Des tablettes d’argile du 3e millénaire avant J.-C.aux précieuses correspondances du siècle dernier, parcourez en une heure cinq mille ans de trésors et de chefs-d’oeuvre exposés dans les cinq réserves de la bibliothèque.
Tout public | Uniquement en visite commentée, inscription obligatoire
Durée : 1 heure
Une découverte des espaces publics de la Bnu, pour comprendre sa rénovation et son organisation aujourd'hui.
Venez découvrir l’architecture surprenante de ce monument, une architecture qui raconte à elle seule 150 ans de bouleversements en Alsace : les fastes du monument impérial, la rationalité d’une bibliothèque modèle, la « modernisation » des années 50, les défis de l’expansion, les crises puis le renouveau à travers la métamorphose complète de ses espaces internes et leur recomposition autour d’un escalier monumental qui fait aujourd’hui sa renommée.
Tout public | Uniquement en visite commentée, inscription obligatoire
Rendez-vous sur le parvis de la Bnu à 9h.
Durée : 45 mn à 1 heure.
Avec Bernard Pfister. Dans le cadre du cycle « Un soir, une peinture ».
La dernière rencontre du cycle sera consacrée à un artiste magique quelque peu oublié de nos jours, Corrège. L’absence d’auréoles, dernier héritage de la peinture byzantine, chez ce peintre essentiellement religieux a permis au conférencier de comprendre que la peinture occidentale dite réaliste trouve sa source dans la théologie franciscaine de l’humanation du Christ. Christ s’étant fait homme et totalement homme, il convient dès lors de le représenter de façon naturaliste. Les canons byzantins, le fond d’or, le gigantisme divin, l’hiératisme des poses et même l’auréole sont désormais inopérants.
Colette, l’insoumise. Film de Cécile Denjean (2017, 54 min). Projection en partenariat avec Le Lieu documentaire et l’INA. Dans le cadre de Strasbourg capitale mondiale du livre.
Tour à tour romancière, actrice, scénariste et présidente de l'académie Goncourt, Colette (1873-1954) a mené sa vie tambour battant, se réinventant sans cesse à coup de mots, de scandales et de métamorphoses. Ce documentaire nous plonge dans la vie rocambolesque d’une artiste ayant défié la religion et les normes sociales, afin de vivre une existence à la hauteur de ses envies. Cette pionnière de l’autofiction a fait d’elle-même un personnage romanesque qui prend vie devant nous, par l’entremise d’une myriade d’images et de vidéos d’archives.
Projection - débat en présence d'Yves Frey, historien de l'immigration. Une soirée proposée par MIRA, en en partenariat avec Strasbourg - Méditerranée.
Entre 2022 et 2024, dans le cadre de son projet Alsace-Algérie : histoires et images de l’intime, la Cinémathèque régionale numérique MIRA a réalisé une série de sept témoignages audiovisuels d’Alsaciennes et Alsaciens ayant en commun un lien prégnant avec l’Algérie. Pour inaugurer ces réalisations, MIRA organise un cycle de trois projections se clôturant par ce dernier temps fort qui jettera un regard scientifique sur ses nombreux films amateurs tournés en Algérie. MIRA a convié l’historien de l’immigration Yves Frey à questionner les liens historiques et les rapports de force entre la France et l’Algérie, avant et après l’indépendance, à partir de ses collections.
En partenariat avec le Consulat général d’Autriche, le Forum Voix étouffées, l’université Johannes-Gutenberg de Mayence, l’université Mozarteum de Salzbourg, le Centre Arnold Schönberg de Vienne, l’université de Strasbourg et les Éditions Hortus.
Le chef d’orchestre et compositeur Max Deutsch (1892-1982) fit découvrir au public français les œuvres et la pensée de son maître Arnold Schönberg. L’activité du Viennois de naissance Max Deutsch se déploya à l’heure où Hermann Scherchen organisa à Strasbourg des sessions estivales d’études musicales destinées à diffuser la production de divers compositeurs novateurs d’importance. On était alors en 1935. Le colloque aura comme objet d’informer sur le rôle majeur – bien que méconnu – de Deutsch dans l’approche française de Schönberg, comme de montrer que du Closel et ses condisciples auront constitué la seconde génération des maîtres directement formés selon les préceptes de l’auteur du Pierrot lunaire.
Avec Maria Schellenberg (voix), Hyowon Chi (flûte) et Thomas Tacquet (piano).
Le colloque Max Deutsch - Arnold Schönberg sera suivi d’un concert consacré à des œuvres signées Arnold Schönberg, Amaury du Closel, Max Deutsch, Ahmed Essyad et Luis de Pablo. Il permettra notamment de découvrir l'Improvisation sur la mort du mari, oeuvre inédite pour piano de Max Deutsch.
Voyagez dans le temps en découvrant les magasins historiques.
Remontez le temps jusqu'à la fin du XIXème siècle et plongez dans l'ambiance de la BNU lors de son ouverture en 1895.
A la clef, des livres datant de plusieurs siècles, provenant des quatre coins du monde, prêts à vous révéler leurs secrets.
Tout public | Uniquement en visite commentée, inscription obligatoire
Durée : 1 heure
Film d’Alain Resnais (1986, 1h52 min.) Dans le cadre de l’exposition Élégance et modernité, l’illustration au temps de l’Art Déco.
Romaine et Pierre, couple petit-bourgeois sans histoire, invitent à dîner un vieil ami de Pierre, Marcel, violoniste de renom et célibataire échaudé par les déceptions amoureuses. Romaine tombe sous le charme de cet électron libre et de ses histoires empreintes d’une profonde tristesse. Elle entame une liaison avec lui… Dans ce film, adapté d’une pièce d'Henri Bernstein de 1929, le cinéaste, grand admirateur de Guitry, filme la parole et y parvient avec maestria, aidé par des comédiens éblouissants, qui redonnent vie aux dialogues datés mais poétiques de Bernstein.
Des tablettes d’argile du 3e millénaire avant J.-C.aux précieuses correspondances du siècle dernier, parcourez cinq mille ans de trésors et de chefs-d’oeuvre exposés dans les réserves de la bibliothèque, en compagnie de nos guides.
Un parcours thématique à travers 5000 ans d'histoire, des débuts de la civilisation urbaine jusqu'à la dynastie sassanide, grâce à un exceptionnelle collection de plus de 100 objets déposés par le Musée du Louvre à la Bnu.
La présentation est organisée en deux ensembles : l’un, chronologique, retrace toute la stratigraphie des sites ouest-iraniens des débuts de l’ère urbaine jusqu’à la dynastie sassanide ; l’autre, thématique, parcourt la culture des sociétés de l’Iran ancien à travers les écritures, l’agriculture et l’économie, les loisirs, l’environnement et, enfin, la religion et les croyances.
Avec Dominique Beyer, professeur émérite en archéologie du Proche-Orient ancien et Anne-Caroline Rendu Loisel, maîtresse de conférences en assyriologie et archéologie du Proche-Orient ancien (Unistra). Dans le cadre du cycle « En attendant le musée » et en partenariat avec le laboratoire ARCHIMEDE (UMR 7044).
Dès le milieu du 4e millénaire avant J.-C., deux inventions majeures marquent l’histoire du Sud mésopotamien, Sud irakien actuel : celle du sceau-cylindre, un équivalent de nos tampons, et celle de l’écriture, dont les signes, inscrits sur tablettes d’argile et pour une bonne part pictographiques au départ, deviendront cunéiformes au 3e millénaire. À travers les collections de la Bnu, formes, usages et techniques de fabrication de ces deux séries d’objets seront évoqués.
Le quartier suisse, les Halles et le Gaz de Strasbourg, quelques immeublespaquebot des avenues des Vosges et de la Paix, les céramiques d'Elchinger ou encore l'ameublement de la Commission centrale de la navigation sur le Rhin... Tous ces témoignages de l'activité artistique à Strasbourg, au cours des années vingt et trente, méritent d'être ré-interrogés, comme a pu déjà l'être le patrimoine wilhelminien ou celui de l'Art nouveau. La table ronde réunira spécialistes et médiateurs du patrimoine, afin de regarder d'un autre œil cette facette parfois méconnue de l'art régional, qui fait pourtant partie de notre environnement quotidien.
Cycle créé par la compagnie Lavoro Nero Teatro et l’Institut culturel italien de Strasbourg. Rencontres (en français), en partenariat avec la Bnu.
Lectura Dantis est le nom latin utilisé pour indiquer la lecture publique ou la déclamation des vers de Dante Alighieri, avec une référence particulière à la Divine Comédie. Une Lectura Dantis comprend le commentaire ou l'exégèse de l'œuvre, dont la lecture ou la déclamation sont le point culminant. « Enfer 2025 » est un cycle de six rencontres : une descente à travers l’enfer en compagnie de Dante et ses vers, de Cristiano Nocera et ses commentaires, de Gustave Doré et ses images. Venez découvrir la Divine Comédie : l'une des plus grandes œuvres de poésie jamais produites, la première œuvre littéraire majeure écrite dans une langue européenne moderne.
Avec Andreas Grunert, artiste peintre, Margret Kreidl, écrivaine, et Françoise Lartillot, professeure en études germaniques à l’Université de Lorraine. Dans le cadre du parcours Dialogues de Friederike Mayröcker et Andreas Grunert. En partenariat avec le Consulat général d’Autriche à Strasbourg.
À l’occasion de l’édition du livre d’artiste 1 Nervensommer (Maro Verlag, 2024), l’artiste allemand Andreas Grunert reviendra sur sa collaboration avec l’écrivaine autrichienne Friederike Mayröcker (1924-2021) et, tout particulièrement, sur le projet 1 Nervensommer qui donna lieu à un échange intense entre textes et images et fut présenté lors d’une exposition à Vienne en 2002. La discussion, modérée par Françoise Lartillot, sera accompagnée par la lecture de textes de Friederike Mayröcker par l’écrivaine autrichienne Margret Kreidl, proche de Friederike Mayröcker depuis de nombreuses années. Cette manifestation sera en allemand et en français.
Avec Francis Messner (CNRS). Rencontre en partenariat avec les Presses universitaires de Strasbourg.
L’organisation du culte musulman en France – de la formation des imams à la construction des mosquées en passant par son financement et le choix de ses représentants - est une question soulevant craintes et crispations (géo)politiques, culturelles et religieuses, tant au sein de la société dans son ensemble qu’au sein des diverses communautés de croyants. Spécialiste reconnu du droit des religions, Francis Messner dresse, à l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage aux Presses universitaires de Strasbourg (PUS), un état des lieux de l’islam en France en le comparant à d’autres pays arabes et européens, et à d’autres religions.
Film de Frédéric Goldbronn (2020, 59 min). Projection en présence du réalisateur. En partenariat avec Le Lieu documentaire et l’INA. Dans le cadre de Strasbourg capitale mondiale du livre.
Roland Barthes est atteint de tuberculose pulmonaire depuis 1934 et fait une rechute à l’automne 1941. Empêché d’avoir une action sur l’histoire, de s’engager dans la Résistance comme d’autres le font si brillamment, il lit Michelet et Sartre, découvre la pensée de Marx et peaufine dans la quiétude ouatée des sommets, à l’écart du monde, une réflexion novatrice sur le langage et les signes, qui s’incarnera dix ans plus tard dans la publication du Degré zéro de l'écriture. À travers des images d’archives pour la plupart privées, des lettres et partitions inédites de l’auteur et une exploration des bâtiments abandonnés, le film organise un pont subtil entre les temps d’un lieu emblématique connu dans toute la France sur trois générations de tous milieux sociaux.
Documentation de la collection : Odile Gozillon-Fronsacq et Marion Brun. Montage du film : Sophie Desgeorge. Une projection proposée par MIRA et commentée par les héritières du fonds Laclôtre.
Après avoir mis en lumière son exceptionnelle collection de la première moitié du 20 e siècle, consacrée aux sports, à la vie mondaine et aux grands personnages d’alors, MIRA se penche pour une seconde soirée sur la production tardive de Ralph Laclôtre (1895-1988), qui a pris dans les années 1950 le virage du 9,5 mm couleur, comme peu l’ont fait avant lui. Ralph Laclôtre, opérateur pour Pathé Journal puis représentant commercial de la firme, est aussi un cinéaste de talent. Il filme jusque dans les années 1975 et constitue ainsi une collection extraordinaire de 320 bobines d’une grande maîtrise technique et couvrant des sujets très variés.
Avec Laurent Antoine, Pascal-Yves Laurent et Cécile Dubois. Dans le cadre de l’exposition Élégance et modernité, l’illustration au temps de l’Art Déco.
Depuis la création d'une première association dédiée à la sauvegarde du patrimoine Art Déco de Miami Beach, des démarches similaires ont été menées à travers le monde, aboutissant à une coalition internationale de ces associations (ICADS 1991). Pour discuter du rôle de celles-ci dans les démarches de valorisation du patrimoine, une table ronde accueillera Laurent Antoine (Association Art Déco de Reims et des villes du GrandEst), Pascal-Yves Laurent (Association Paris Art Déco) et Cécile Dubois (Brussels Art Deco society).
Avec Jean-Michel Koch, Jean-Jacques Renaudet, Claude Bindreiff et Sylvain Boltz.
Le quartet Vague à l’âme vous invite à « lâcher prise » le temps d’une balade en chansons jalonnée de motifs et de thèmes variés. Dans leur univers, la musique est délibérément mise au service des mots, cherchant à en magnifier les ambiances dans une grande liberté d’invention. Sur les textes de Jean-Michel Koch, Jean-Jacques Renaudet a posé ses mélodies et ses harmonies, une inspiration venue du jazz et de la musique classique. Sylvain Boltz apporte, à travers ses propositions mélodiques et harmoniques, la profondeur et la couleur de son violoncelle. La contrebasse de Claude Bindreiff achève de porter et de charpenter l'âme de ces chansons.
Avec Salah Oudahar, poète, l’occasion de la parution de son dernier recueil (Édtions d’en bas, 2025). Avec la participation de Isabelle - Baladine Howald et Ali Saal. En partenariat avec la librairie Kléber.
C’est une géographie personnelle de son pays l’Algérie que Salah Oudahar trace dans ce recueil au lyrisme concentré, aux paroles et images sobres et puissantes pour évoquer les paysages, les vestiges de l’Histoire et les balafres des guerres. Au-delà de ces histoires intimes, se forgent les récits de l’exil, la mémoire d’un peuple, la force des amitiés, des compagnonnages littéraires. On y croise des figures aimées, des fantômes et des absents. Les pierres, galets et rochers sont les témoins sur les chemins de ces vies multiples, des longues traversées, quête de nouveaux rivages de dignité, de justice, de liberté.
Salah Oudahar est poète, metteur en scène, comédien. Diplômé de sciences politiques, il enseigne à l’Université de Tizi-Ouzou jusqu’en 1992, date à laquelle il quitte l’Algérie pour s’établir à Strasbourg où il développe un travail au croisement de la recherche, de la création artistique, de l’action culturelle, sur les questions d’histoire et de mémoire. Il est membre fondateur, ancien Directeur artistique du Festival Strasbourg-Méditerranée, ancien Président de la Cie Mémoires vives. En 2021, il a publié un premier recueil de poésie Les témoins du temps et autres traces aux éditions A plus d'un titre.
Film de Woody Allen (2011, 1h34 min.) Dans le cadre de l’exposition Élégance et modernité, l’illustration au temps de l’Art Déco.
Un jeune couple d'américains dont le mariage est prévu à l'automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne… Dans cette comédie nostalgique aux accents magiques, on retrouve certains grands noms du Paris artistique de l’entre-deux-guerres : Jean Cocteau, Cole Porter, Scott Fitzgerald, Joséphine Baker, Ernest Hemingway ou encore Pablo Picasso.
Avec Karolina Szymaniak (Université de Wroclaw) et Audrey Kichelewski (Université de Strasbourg). Rencontre en partenariat avec les Presses universitaires de Strasbourg dans le cadre du cycle ''Savoirs en partage''.
Journaliste et historienne, militante et résistante, Rachel Auerbach (1903- 1976) a consacré sa vie à la chronique du ghetto de Varsovie - où elle a vécu -, à la collecte des preuves des crimes nazis, au recueil de témoignages des survivants. Retour sur une vie polonaise héroïque avec Karolina Szymaniak et Audrey Kichelewski qui publient aux Presses universitaires de Strasbourg (PUS) les écrits et les archives de cette pionnière de l’histoire de la Shoah.