Que se passe-t-il quand un sourd et un entendant se retrouvent coincés dans un ascenseur? Comment font-ils pour échanger ? Pour communiquer ?
Le duo est un conte burlesque, l’épopée d’un entendant et d’un sourd bloqués dans un ascenseur en panne. L’un n’entend pas, l’autre ne signe pas. Anthony Guyon, comédien sourd et Denis Plassard, danseur entendant, racontent chacun leur version de l’histoire, dans leur langue et avec leur propre humour.
Le spectacle est une sorte de double One man show incroyablement synchronisé dans les 4 m2 de la cabine. Cette joute entre un entendant et un sourd questionne avec humour et ironie la notion d’intégration. Dans cette séquestration imposée, leur vocabulaire commun est le mouvement. Les portés improbables ou les gestes les plus simples sont chorégraphiés avec minutie révélant une subtile complicité entre les deux interprètes.
Allez, Ollie… à l’eau ! raconte la rencontre entre Mamie Olive, une arrière-grand-mère presque impotente mais qui a été championne de natation et a participé au JO de Londres de 1948, et de son arrière petit-fils Oliver… qui a peur de l’eau ! Une rencontre qui semble bien mal commencer ; quoi de commun entre ce petit garçon plein d’énergie et son arrière-grand-mère, convalescente suite à une fracture de la hanche, qui par-dessus le marché lui prend sa chambre sous le prétexte qu’elle ne peut pas monter un escalier… Mais tout change à la piscine. Tout en nageant, Mamie Olive raconte ses Jeux Olympiques et donne à Oliver des leçons de natation à son insu. Mamie Olive lui apprend à affronter ses peurs : celle de l’eau, des autres, de la nouveauté. A la fin de l’histoire, nous saurons si elle a gagné les Jeux Olympiques. Mamie Olive guérie pourra rentrer chez elle, et Oliver aura grandi.
"Ma volonté était, dès le départ, d'apporter à tous, partout, un spectacle exigeant, ludique, émouvant et beau, qui saurait rappeler avec panache que l'important dans la vie, ce n'est pas le triomphe, mais le combat. L'essentiel n'est pas d'avoir vaincu, mais de s'être bien battu !"
Odile Grosset-Grange, metteuse en scène de la Cie de Louise
The Bifurcus Experience débute comme une conférence : table, chaise, tableau, vidéo-projecteur. Le public prend place, David Sire arrive, ordinateur sous le bras, PowerPoint en bandoulière. Il commence à nous parler et tout déraille.
The Bifurcus Experience explore et démontre l’équation suivante : ESPOIR = DESIR × AUDACE.
Car la langue n’est pas ce qu’on croyait : elle est truffée de bifurcus, double bifurcus, bifurcus translatus augmentus rétropedalus anglicus... les acrobaties langagières de ce savant fou semblent sans limites.
Quête délirante et émouvante, moment unique tissé en interaction avec le public, ce spectacle est une chevauchée jubilatoire dans les souterrains du langage et de la mémoire.
On s’étonne, on cherche, on jubile des trouvailles de ce bifurquantologue en surchauffe. Ses inventions mettent nos cerveaux et nos zygomatiques en ébullition. C’est fougueux, audacieux, brillant.
"Le dernier album, paru en 2016, est le plus américain de tous. Son fils conducteur est la grande famine en Irlande (NDLR : milieu 19ème siècle). En s'intéressant à cette période de l'histoire, le groupe à découvert que cet événement a eu un grand impact culturel. Parmi les irlandais qui ont fui vers les Etats-Unis d'Amérique, bon nombre ont emporté dans leurs bagages leur patrimoine musical. Ce dernier est à l'origine de la musique américaine actuelle, avec la culture noire-américaine évidemment. Ce mélange de style reflète ce que recherche Doolin' : une musique qui ne pose pas de frontière, ni dans le temps, ni dans l'espace, qui se permet des allers-retours... Le résultat est passionant !"
Ouest France
Après "Ça m’énerve" et "Et après c’est quoi", accueillis au théâtre de Thouars, Pascal Péroteau en compagnie de Fabrice Barré et Philippe Blanc, s’attaque au monde de la nuit.
Ce concert-spectacle ludique et foisonnant s’accompagne de films d’animation ou de films de comédiens spécialement crées pour le spectacle. Il aborde le thème de la nuit dans ses différentes facettes : ne pas avoir envie de dormir, les stratégies enfantines pour retarder le coucher, les histoires qu’on raconte aux enfants avant de dormir, les rêves, les cauchemars. Avec l’arrivée de la nuit, les frontières sont floues entre ce qui existe et ce qui pourrait exister. Dormir c’est aussi accepter de plonger dans un inconnu, avec délice ou peur, excitation...
A voir en famille à partir de 4 ans.
Marilyne Lagrafeuil et Sébastien Chadelaud vont tenter de répondre à cette question : Comment rester dans la course ?
Comment ne pas être un loser, un raté, un has been, vieillir sans que ça se voit, rester cool, tendance, être aimé, populaire, choisi, liké, gagner sa vie, être en bonne santé, sportif, épanoui, joyeux et performant, être serein, zen, bienveillant, avoir le bon corps, le bon look, le bon mec, la bonne meuf, les bons enfants, la bonne déco, les bonnes photos de vacances, réussir, montrer qu’on réussit. Comment répondre à toutes les injonctions de notre société ultra-connectée... ?
Dans la version jardin de cette « autofiction tragi-comique » les deux interprètes font le pari de la proximité avec le public et de revenir à ce qui fait l’essence du théâtre : raconter une histoire à des gens qui ne la connaissent pas.
Jeudi 13 juin - 19h30 : au château de Leugny à Oiron
Vendredi 14 juin - 19h30 : au château La Garenne à Cersay
Samedi 15 juin - 19h30 : dans le verger de l'église à Tourtenay