Avec Une danse ancienne, Rémy Héritier propose à un groupe d’amatrices et d’habitant·e·s de s’inspirer d’un des lieux de vie proche du Pacifique pour créer ensemble une chorégraphie qui sera confiée à plusieurs participant·e·s. Cette chorégraphie s’est construite au fil des cinq ateliers déployés de janvier à juin avec un groupe de 9 personnes de différents âges. Ces personnes auront la mission d’interpréter et de réactiver cette danse chaque année. Une seule consigne : la danse ne doit pas être filmée ou prise en photo pendant qu’elle est effectuée. Le groupe est ainsi amené à réfléchir et s’adapter à la façon dont la mémoire, le corps ou le lieu s’altèrent au fil du temps… Cette danse sera réactivée chaque année et s’inscrira dans la mémoire du quartier.
RDV devant Le Pacifique • Représentation en extérieur
Les Leçons de Ténèbres que je crée pleurent une destruction : celle de la Terre. Dans cette pièce, quatre corps se font les porte-voix et porte-traces d’histoires du monde et de la Terre. Il et elles déterrent des récits : ceux qu’on ne voudrait pas voir, que l’on a oublié, que l’on a voulu faire disparaître. Ces quatre personnes creusent, corps courbés, penchés jusqu’à faire surgir l’invisible. Jusqu’à ce qu’elles-mêmes se transforment, disparaissent et se métamorphosent. Tour à tour, il et elles défient, témoignent, assistent, protègent, soutiennent et font apparaître des visions.
Les leçons de ténèbres sont un genre musical liturgique du 17e siècle qui met en musique, sous une forme de polyphonie vocale, des extraits du texte des Lamentations de Jérémie qui pleure la destruction de Jérusalem.
AVANT - SPECTACLE
MASSER NOS ATTENTIONS • La Mutuielles
La Mutuielles vous propose un format d’avant-spectacle ! Quel état de corps pour quel spectacle ? Venez-vous faire masser avant Leçons de ténèbres et amplifier vos sens !
Gratuit sur rendez-vous uniquement à mediation@lepacifique-grenoble.com
Forces de la nature remet en question l’idée de mouvements de groupe dans leurs contextes physique, social et environnemental. Comment et pourquoi sont-ils créés, quel est leur potentiel et quels sont leurs effets sur leurs environnements, qu’ils soient immédiats ou distants ? Sur la base de ces réflexions, Forces de la nature suit le mouvement d’un organisme articulé et complexe composé de cinq corps (personnes) ayant des énergies et des idées différentes. Leurs désirs ne sont peut-être pas les mêmes, mais ils ont un but commun : la construction d’un espace physique et imaginaire qu’ils partagent. Leurs négociations deviennent leurs mouvements, leurs questions deviennent leur partition.
Rencontre avec l’artiste à l’issue de la représentation.
En collaboration avec EXPERIMENTA, la Biennale Arts Sciences de L’Hexagone - Scène Nationale.
Forces de la nature remet en question l’idée de mouvements de groupe dans leurs contextes physique, social et environnemental. Comment et pourquoi sont-ils créés, quel est leur potentiel et quels sont leurs effets sur leurs environnements, qu’ils soient immédiats ou distants ? Sur la base de ces réflexions, Forces de la nature suit le mouvement d’un organisme articulé et complexe composé de cinq corps (personnes) ayant des énergies et des idées différentes. Leurs désirs ne sont peut-être pas les mêmes, mais ils ont un but commun : la construction d’un espace physique et imaginaire qu’ils partagent. Leurs négociations deviennent leurs mouvements, leurs questions deviennent leur partition.
Rencontre avec l’artiste à l’issue de la représentation.
En collaboration avec EXPERIMENTA, la Biennale Arts Sciences de L’Hexagone - Scène Nationale.
J. J. emprunte les initiales de l’américaine Jill Johnston, critique de danse, performeuse, féministe lesbienne radicale. Cette pièce propose une traversée dans les vies réelles et fictives de cette artiste. Par l’invention d’archives, l’usage de citations, le recours aux voix et au drag-king, les deux performeuses partagent une réflexion autour des pratiques gouines dans l’art.
La pièce J.J. fait partie d’un projet protéiforme comprenant un film à venir et un livre à paraître en 2023.
A partir de 7 ans
Narcisse nous plonge dans la traversée d'un être en quête de lui-même. Narcisse raconte une métamorphose, un dédoublement, une rencontre, et ce moment où il devient nécessaire de quitter l'enfance pour grandir et trouver sa place. Pour accéder à la dimension politique et sensible du monde adulte - où printemps signifie aussi révolte et renouveau.
slowly, slowly… until the sun comes up est une expérience, une rêverie, qui se déploie devant les spectateur·ice·s, comme un jeu chorégraphique, troublant progressivement nos perceptions de l'espace concret et de l’espace imaginaire. Cette pièce est une balade qui se transforme en un voyage nocturne vers l’inconnu. Elle rassemble les regards individuels en un rêve collectif tissé ensemble le temps de la représentation, surprenant et peut être réparateur, libéré des conséquences qui dominent le monde diurne et « éveillé ».
slowly, slowly… until the sun comes up est une expérience, une rêverie, qui se déploie devant les spectateur·ice·s, comme un jeu chorégraphique, troublant progressivement nos perceptions de l'espace concret et de l’espace imaginaire. Cette pièce est une balade qui se transforme en un voyage nocturne vers l’inconnu. Elle rassemble les regards individuels en un rêve collectif tissé ensemble le temps de la représentation, surprenant et peut être réparateur, libéré des conséquences qui dominent le monde diurne et « éveillé ».
Deux danseuses – une mère et sa fille – répètent une pièce inspirée du chorégraphe américain William Forsythe. Hélène Iratchet compose une partition facétieuse en prise direct avec l'entremêlement des corps et des objets, un entremêlement exacerbé par la société de consommation où désormais le livreur incarne une nouvelle figure de la précarité. Cette réflexion pleine d'humour sur les chemins de la création familiale s’affronte ainsi à la manière dont le phénomène ultracontemporain de la livraison métamorphose nos intentions, artificialise nos gestes et le cadre même de nos vies.