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REVEILLEZ LES CHOUETTES 2022

05/08/2022 - 18:30 al 06/08/2022 - 23:55
MAIRIE
1 MAISON GUEROTTE - 50700 SAUSSEMESNIL
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« Réveillez les chouettes » vous donne rendez-vous pour 2 soirs de concerts les 5 et 6 août en plein air à Saussemesnil. Pour cette 9ème édition, le Festival vous réserve une édition généreuse, conviviale et éclectique avec une programmation riche et festive qui devrait réjouir le plus grand nombre. L’occasion une nouvelle fois pour le public normand de découvrir des artistes de grand talent dans une esthétique illustrée par différents styles (pop, rock, folk, rap, etc).

LA PROGRAMMATION

Le vendredi 5 août :

LE NOISEUR

Après un premier disque remarqué (Du bout des lèvres, sorti en 2015), Simon Campocasso alias Le Noiseur revient avec son deuxième album, le bien nommé Relax. Ecrites et composées pour la plupart en 2020, année pas très érotique, les chansons qui le composent poursuivent la trajectoire initiée sur l'Ep Musique de Chambre, sorti il y a quelques mois et qui comptabilise déjà plusieurs millions de streams. Douze tableaux qui jouent avec les styles et dont l'unité réside dans l'écriture et l'interprétation nonchalante portée par la voix tantôt chantée, tantôt parlée du Noiseur. On passe ainsi, avec une facilité déconcertante, d'une musique inspirée des grandes bandes originales des années 70 d'Ennio Morricone ou Philippe Sarde au rap français des années 90 d'IAM ou de Fabe, tout en flirtant avec une pop urbaine et synthétique plus actuelle, allant même jusqu'à une eurodance aux accents orientaux.

                                                                                                                                                

PIERRE DE MAERE

Il construit déjà sa vie comme une œuvre, artiste sublimé par l'art, profondément libre, irradié par l'instinct, insolemment lucide malgré une vingtaine à peine sonnante. A califourchon entre la musique, la mode, la photo. Le style Pierre de Maere (prononcer mare) est à l'image des audaces vestimentaires du jeune belge : flamboyant, irisé, mutant.  Il cultive son jardin et dessine son monde intérieur, ose sans filet les télescopages stylistiques tout en prenant soin de ne jamais s'éloigner du champ des possibles, offert par la culture pop. Une gueule à l'innocente beauté, androgyne et perçante. Grand, silhouette longiligne, coupe au bol, gestuelle expressive. Dandy moderne, esthète à l’extravagance chic, incarnation du « twink » camouflé derrière des parures luxueuses. Déjà on devine une identité qui peut sans cesse se modeler et se renouveler au gré des désirs. Pierre de Maere a passé la première moitié de son existence à Bruxelles, avant que ses parents ne décident de déménager dans une ferme à Walhain, petite commune du centre de la Belgique. De l'ennui, beaucoup, le forçant à stimuler sa créativité. Des oreilles ivres de morceaux mainstream, des premières compositions à l'âge de douze ans. Ni cours de chant ni solfège, seulement quelques cours de batterie. Autodidacte, il absorbe connaissances et informations avec une rapidité anormale, saute d'une passion à l'autre dans un élan d'engagement total. L'adolescence est marquée par une frénésie photographique en lien avec la mode. Il passe aussi rapidement par les Beaux-Arts à Anvers, enseignement qu'il juge trop conceptuel. Lui est convaincu que son destin doit se conjuguer avec envergure et audace. Lorsqu'il replace il y a un et demi la musique au centre de ses intérêts, cet éduqué enfant du désordre ne fait pourtant pas de plans sur la comète. Pierre de Maere appartient à cette génération qui ne s'encombre pas des références ou des classifications. C'est un garçon qui lit l'intégrale de Picsou au coin du feu, Pink Floyd en fond sonore. Fasciné aussi par Willy Monka de Charlie et la Chocolaterie et Lady Gaga. Comprendre par là qu'il aime les personnalités singulières. Il compose au piano et à l'ordinateur comme on imagine un cocktail en tentant des combinaisons, précisant les dosages, affinant les associations. L'écriture sème, elle, des balises, joue sur les multiples lectures, défie les codes. Charme fou et mouvant des morceaux, un peu comme si Stromae faisait des câlins à Yelle, Rufus Wainwright et à la pop des eighties.

Les hostilités sont lancées ici avec Regrets, chanson à l'intelligence tourbillonnante et au modernisme kitsch planant, irriguée de sons de cloche et d'une guitare électrique virtuelle à la simulation aléatoire. Regrets comme le titre de la nouvelle de Maupassant, inspiration initiale qui narre une histoire d'amour manquée sous couvert de nostalgie et de douleur... Les chansons invitent à vivre sans complexes et à ressentir sans limites. Il y a la sensualité de la voix, ses voltiges, ses pures brillances. Il y a des velléités à envoyer valser les tabous, à sublimer le désir, à aspirer à la douceur et tendresse (Un jour je marierai un ange). Il y a encore une ode au réconfort (Menteur), une détonante lettre d'amour à son chat (Lolita). Pierre de Maere a du ressort, une exaltation culottée et un panache détonant. Ne surtout pas lui présenter dans le futur un règlement intérieur.

 

JOSEPH CHEDID

Après un premier album intitulé "Maison Rock" sorti en 2014, un album familial sobrement baptisé "Louis, Matthieu, Joseph et Anna Chedid" sorti en 2015 et un deuxième album du nom de "Source" sorti en 2019, Joseph Chedid revient avec un nouvel Ep "Souffle", une ode à la respiration, à l'espoir et à la communication.

Sur scène, il nous délivrera un bouquet de ses chansons les plus emblématiques en passant par le rock, la danse, l'énergie et la douceur. Entre force et fragilité et toujours à la recherche de nouveaux horizons artistiques, Joseph continue de découvrir et de façonner son propre univers.

 « Le jeune prodige sort enfin de l’ombre avec son premier album intitulé « Source » RFI

 « Ses chansons respirent, prennent vie, s’envolent… et nous touchent » France Bleu

 

LE BAROUF ORKESTAR (Intermèdes musicaux sur le site)

Le Barouf, c'est une explosion de couleurs exprimée avec une très grande finesse.

Cuivres fantasques, percussions aériennes, accordéons dynamiques mais aussi cordes malicieuses.
Le Barouf Orkestar est une fanfare qui depuis 2007 pérégrine aux frontières des musiques tziganes, klezmer et balkaniques.

Richesse harmonique créée par des arrangements écrits sur mesure par Emmanuel Héraud sans compter les nombreux titres composés expressément par le même Emmanuel pour cette fanfare à géométrie variable.
Musique servie par des musiciens amateurs vibrants au son de ces musiques festives et dansantes.


 

Le samedi 6 août :

 

CHECLER

Nous y sommes. Enfin les étiquettes tombent. Aujourd’hui les artistes ont décidé de ne plus choisir, d’assumer qu’ils avaient grandi autant avec Public Enemy que Brassens. Aujourd’hui, Checler est là.

Guitariste, rappeur, chanteur... Checler cumule les casquettes et mélange avec talent les genres musicaux. Entre rap et chanson française, il raconte son histoire et celles des autres autrement, à travers humilité et amour.

Checler est un timide qui va vers l’autre grâce à la musique. Pour effleurer le meilleur, Checler a peut-être besoin de valser avec le pire. L’humanité, il veut la regarder droit dans les yeux.

 

Introspection, constat lucide et sans concession, sourires en coin et cynisme contemporain, Checler chante sans mythomanie les états-d’âme d’une génération qui tâtonne, et qui cherche à s'offrir la liberté de quitter les sentiers battus. Les chansons de Checler sont paradoxales, intenses, elles arrachent leurs vêtements de parade pour mieux se livrer. Parfois ironiques, souvent mélancoliques, elles visitent l’âme humaine avec une précision chirurgicale, elles plongent au cœur de ce qui fait l’époque. Un miroir précis et insolent de sa réalité. Saisissant.

Quand on parle à Checler de ses textes naviguant entre ego sans filet et sourire assumé, de son arrogance, il rit, presque embarrassé. Et pourtant, cette arrogance-là est pour lui salvatrice. Elle le libère, elle fait de lui l’artiste qu’il est. “La musique ça m’éclaircit, elle éclaircit qui je suis, elle me permet d’ordonner mes pensées. Elle me canalise, me permet de comprendre l’autre un peu mieux. …”. Checler compose et chante pour se découvrir et s’accepter. Et enlacer enfin le monde, peut-être…

 

LE PIED DE LA POMPE

Le Pied de la Pompe, Le Pied, LPdLP, appelez-le comme vous voulez, c’est bien dans une énergie rock folk festive et singulière, aux textes conscients et ciselés que le combo s’inscrit. En son nom propre, ou au sein du Collectif 13 (membres de Tryo, La Rue Ketanou, Massilia Sound System, Le Pied de la Pompe etc), le groupe se joue des codes, dynamite les préjugés et continue donc d'avancer au rythme d'un rock folk unique, au son plus solaire et frontal que jamais avec un seul mot d'ordre : chanter et jouer pour les autres afin de partager sa vision d'un monde dans lequel le pire peut côtoyer le meilleur. En mars 2020 (...), LPdLP à sorti son 6ème album., « Le grand mystère » Un album composé de titres live et d'inédits, un projet unique dans sa discographie., au son plus organique et actuel que jamais ou, entre racines et modernité, guitares électriques fuzzy, guitares folk, et section rythmique up tempo se mêlent à la voix puissante de Gérome Briard, dont les textes, aiguisés, et percutants, font toujours mouche. LPdLP, qui n'a de cesse de faire bouger les lignes, continue de fidéliser son public et s'affirme aujourd'hui, comme un full band musclé, généreux et sincère.

 

CACTUS ET MAMMUTH

2 humains & 2 voix

1 SPECTACLE CONCERT

1 guitare & 1 drum pad 1 moustache & 1 BARBE

100 000 000 possibilités

42 POURCENT ULTRAFUN 100 POURCENT CERTIFIé 41 POURCENT MEGAFUN 17 POURCENT FUN

QUI QU’ON EST ?

Cactus et Mammuth sont deux passionnés de musique qui aiment rigoler et faire danser les foules.

A mi-chemin entre le live electro, le concert de rock et le théâtre leur Showpersonne indifférent.

Passant du HipHop au Gabber du R'n'B au Métal ou de la Funk au Punk, Cactus et Mammuth proposent un éventail zinzin, frontal et bienveillant

Le mieux pour en parler c’est de vivre l’expérience LIVE !

 

 

LE JOUR OU LE JOUR S’ARRETA

Spectacle jeune public de Eddy La Gooyatsh, en version acoustique

 

  • 4 fois dans la journée (horaires à fixer) - 50 personnes maximum

Il était une fois dans le futur, dans pas très longtemps, demain, une école où chacun vivait sans se soucier des lendemains, comme si la planète ne risquait rien (trottinettes diesel, bouteilles et pailles en plastiques etc…). Jusqu’au jour où une nouvelle élève, Robbie, arrive dans l’école. Les élèves l’aiment bien mais la trouvent un peu bizarre. Lorsqu’elle redonne vie à une plante morte, les élèves la questionnent et ce qu’ils découvrent va peut-être changer leurs vies !

« Un matin, tout le monde est triste. Tout le monde est triste car Eliot, le tournesol de la classe, a fané pendant la nuit. Robbie s’approche et souffle sur la fleur qui reprend vie sous les yeux ébahis de ses camarades. Plus de doute, Robbie vient d’ailleurs. D’ailleurs elle a un message. Un message important à délivrer aux personnes responsables de cette planète».

Adapté aux enfants de 5 à 10 ans (et leurs parents), agrémenté des illustrations de Nicopirate et du récit de Fanny Marconnet, l’histoire de Robbie est là pour apporter un message fort aux enfants sur l’urgence climatique. La volonté de faire réagir les parents et les enfants au travers des chansons et de la musique.