Réussir le passage

Se questionner sur la manière dont nous relions, au quotidien et dans l’action, le visible et l’invisible ... partager... s'inspirer...

Nous appelons Passage ce moment de notre histoire collective où d'immenses opportunités créatrices sont à portée de nos mains, de nos coeurs et de nos consciences. 

Nous sommes les créateurs des mondes d’aujourd’hui et de demain

Réussir le passage est un processus qui mêle webconférences, séminaires et accompagnement. Il est imaginé et animé par Ivan Maltcheff et Laurence Baranski. Il a été initié à l’occasion de la sortie du livre de Laurence «Oser l’invisible. Aux véritables sources de la performance durable». (Chronique sociale, 2020)

Nos partis-pris

• L’humanité est à une croisée des chemins. Nos sociétés sont en transformation. Nous sommes dans une phase de transition qui, à bien des égards, va ressembler à une métamorphose ;​
• La manière dont nous allons ensemble nous mettre en mouvement pour construire les mondes d’après dépend de la place que nous souhaitons laisser à la conscience dans nos vies individuelles et collectives.
• Privilégions-nous une approche matérialiste ou post-matérialiste ? Nous nous situons nous-mêmes dans une perspective post-matérialiste. En d’autres termes, nous considérons que nous baignons dans  un ocean de conscience qui est un puits de ressources positives nouvelles et encore inexplorées. 
• La transformation personnelle et la transformation collective sont indissociables. Chacun de nous peut vouloir, ou pas, semer les graines d’un changement de regard « pour être et agir ensemble autrement », et réussir le passage. En ce sens, nous sommes, chacun et chacune, créateur et créatrice des mondes d’aujourd’hui et de demain. Le futur relève de notre responsabilité. 
• Nous gagnerons à nous inspirer mutuellement pour accroître la sphère d’influence de cet autre regard, qui est à préciser ensemble... Quelques ingrédients essentiels selon nous : rêver, aimer, agir, créer...​

Les intervenants des webconférences Réussir le passage sont des personnes ancrées dans la réalité du monde et qui intègrent en même temps dans leur approche l'espace et les ressources de la conscience humaine. 

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L'Âme des peuples

Astrid du Lau d’Allemans

Que savez-vous de l’Âme des peuples ? 

En quoi la conscience de l'Âme des peuples nous est utile dans le moment particulier que nous traversons ?

Et si l’Âme des peuples était reliée à l’Âme du monde ?

Lors de la webconférence du 6 mai 2021, Astrid du Lau d’Allemans nous guidera à la rencontre de l'Âme des peuples. Elle nous proposera également un temps de réflexion collective sur ce thème, et un temps de reliance méditative pour terminer la soirée en douceur et en conscience. 

Nous sommes dans une transition entre deux mondes, qui, pour le moment, se chevauchent, rendant la situation un peu chaotique et donc inquiétante. Or, la peur que cela suscite pousse de manière inconsciente, à revenir en arrière vers un passé connu quoique inopérant.

Pour réussir cette transition, lâcher nos peurs et ce passé encombrant est essentiel, pour accepter de s’ouvrir à un nouveau que l’on ne connaît pas, mais vers lequel nous sommes portés. L’âme des peuples a un rôle essentiel à jouer dans ce processus or elle est peu mise en exergue.

Pourtant, on a pu l’observer dans beaucoup de pays avec ces marches pacifiques demandant plus d’équité et de solidarité, moins de corruption, plus de respect de l’environnement et cela, sur l’ensemble de la planète. Quelque chose est à l’œuvre, cet invisible qui pousse les individus comme les peuples à évoluer. C’est comme si l’humanité était entrée dans un processus d’individuation cher à Carl Jung pour aller vers davantage d’unité. Ce processus se joue tant au niveau individuel qu’au niveau collectif.

Soit on reste prisonnier de nos mémoires et on refuse de voir notre ombre, soit on accepte de les « travailler » comme en thérapie pour pouvoir les dépasser. Les peuples ont, eux aussi, à sortir des mémoires qui les emprisonnent pour se libérer et être dans le présent, seule manière d’accueillir le futur.

J’ai eu une enfance compliquée, dans une famille très catholique, presque intégriste. J’ai dû me dégager progressivement de cette gangue pour m’engager sur un chemin d’ouverture. A 40 ans, j’ai eu un cancer déterminant dans ma vie.

Après l’une des opérations que j’ai dû subir, j’avais trop souffert depuis que j’étais petite et je n’avais qu’une envie : mourir. Je suis sortie de mon corps et j’ai senti que je partais lorsqu’une question a surgi en moi « et si je me trompais ? ». Ma thérapeute m’avait proposée de prononcer une phrase alors que j’entrais à l’hôpital : « Que ta volonté soit faite ». Sans très bien savoir ce que cela voulait dire, je l’ai répétée pendant trois jours particulièrement chaotique en moi-même. Brusquement, j’ai ressenti un amour inimaginable. J’étais aimée au-delà de tout ce que je pouvais envisager !  A partir de ce moment-là, quelque chose a changé en moi, j’étais comme emplie d’amour, d’espérance, de joie…et j’ai guéri rapidement de mon cancer.

Mon cœur s’est ouvert de manière incroyable. J’avais envie de dire aux autres : mais ce n’est pas cela la vie ! Cette période a été suivie par une série d’évidences. J’ai expérimenté le pouvoir guérisseur de mes mains, les synchronicités ont commencé à se développer me faisant changer de voie. L’invisible s’était mis sur mon chemin, pour ne plus le quitter....

J’occupais des responsabilités dans l’univers de la géopolitique et de la politique internationale et j’ai repris cinq années d’études pour devenir thérapeute. C’est là ce moment là que j’ai observé que les problématiques individuelles des personnes que je recevais étaient très liées à leur peuple d’origine, à leur nationalité. Je me suis alors passionnée pour l’âme des peuples. On parle peu de la part irrationnelle, sensible des peuples... Elle est réelle et agissante....

Les peuples ne sont pas que des entités économiques, sociales et géographiques. Ils sont eux aussi traversés de passions, d’émotions, d’imaginaire. Les peuples ont une âme et en tenir compte change leur capacité à se sentir entendus et respectés.... Les anciens, les fondateurs de l’Europe, intégraient la dimension spirituelle des peuples.  Qu’en est-il aujourd’hui ?

Astrid du Lau d’Allemans, Psychanalyste, Enseignante et Chercheur a développé une approche spécifique des problèmes géopolitiques et sociétaux à partir d’outils psychanalytiques.

Après ses études à Sciences-Po, elle entre à la Commission Trilatérale puis au Club du CEPII (Centre d’Etudes Prospectives d’Informations Internationales) comme Secrétaire Générale, effectue des études en psychothérapie psychanalytique et devient psychanalyste.

Elle a créé un groupe de recherche pluridisciplinaire sur le thème de "l'âme des peuples" l’Association Anima Mundi et est à l’origine d’un partenariat avec le Collège des Bernardins sur le thème « Mémoires, Identités, Imaginaires des peuples européens ». Elle est également experte à l’APM (Association pour le Progrès du Management).

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Réussir le passage : à propos de Laurence Baranski et Ivan Maltcheff

Laurence Baranski est spécialiste des processus de transformation, animatrice de cercles de réflexion, coach, auteure notamment de La mort n’est pas la fin, Le coming out spirituel et Oser l’invisible. Voir son site web. 

Ivan Maltcheff est coach, conseil en accompagnement du changement, animateur, auteur de Les nouveaux collectifs citoyens. Voir son site web. 

Ivan et Laurence cheminent ensemble depuis 20 ans dans les espaces citoyens où se réinventent la vie en société.

Cette rencontre s'inscrit dans un cycle d'accompagnement, de partage, et de réflexion-action qui s'inventera pas à pas au fil de la transition

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