C’était en 2015 que Tamaryn avait atteint les sommets avec son troisième album Cranekiss (chroniqué ici). L’artiste néo-zélandaise a prouvé qu’elle réussissait bien dans le registre shoegaze et dream-pop. Mais de l’eau a coulé sous les ponts depuis et elle est déterminée à passer à l’étape supérieure sur son quatrième disque nommé Dreaming The Dark.

Pour ce nouvel opus, fini les influences dignes de Cocteau Twins et de My Bloody Valentine. Tamaryn qui est signée sur une nouvelle structure nommée DERO Arcade a décidé de s’aventurer vers des terrains plus synthpop digne des années 1980. Et le changement s’opère sur les premières notes de « Angels Of Sweat » où l’interprétation de la néo-zélandaise a de quoi surprendre tout comme sur les titres suivants comme « Path To Love » et « Fits of Rage ». 

Dreaming The Dark chasse tout l’esprit goth auquel la mamzelle a baigné pour des moments beaucoup plus sucrés qu’à l’accoutumée. Il est clair que Tamaryn a beaucoup écouté du Tears For Fears et penche son versant vers le mélodramatique sur « Paranoia IV » et sur « Victim Complex » et cela peut lui porter préjudice. Où sont passés les aspirations de Tender New Signs ? Envolées. A la place, on a droit à des titres bien trop light à mon goût comme « You’re Adored » et « The Jealous Kind ».