• TARIF SUR PLACE : 25 EUROS
• TARIF PRÉVENTE WEEZEVENT : 20 EUROS

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LES LANGUES AFRICAINES ET LES HIÉROGLYPHES ÉGYPTIENS : UNE MÉTHODE INÉDITE ET RÉVOLUTIONNAIRE

L’étude de la Civilisation égyptienne a été profondément renouvelée, depuis quelques années, par l’apport d’historiens, de linguistes et d’égyptologues Africains dont les travaux portent sur le caractère indiscutablement africain de cette Civilisation. On peut dire que cette démarche de reconquête du patrimoine africain a été initiée lors du célèbre Colloque du Caire organisé par l’Unesco en 1974. Ceci étant dit, il reste évident aussi que les institutions académiques africaines tardent à inscrire l’étude de la Civilisation égyptienne au programme des universités et des écoles, une démarche qui aurait l’avantage d’instruire l’opinion internationale en général, et l’opinion africaine en particulier, sur les conquêtes scientifiques réalisées dans ce domaine. Si l’Afrique est le « Berceau de l’Humanité », conclusion qu’établissent les faits d’une manière indiscutable, ce continent témoigne aussi de l’émergence de la Civilisation la plus brillante que le Monde ait jamais connu : la Civilisation égyptienne. 

Qui sont les « Égyptiens » ? Plusieurs études consacrées à cette question conduisent à des conclusions parfois contradictoires. Nous nous proposons d’aborder cette question d’un point de vue linguistique, par l’étude des hiéroglyphes, la toute première écriture attestée dans l’Histoire de l’Humanité. Aujourd’hui, la plupart des égyptologues considèrent qu’il s’agit d’un système alphabétique. Notre approche présente une méthode inédite et révolutionnaire basée sur l’aspect idéographique de cette écriture, et le lien qu’elle entretient avec les langues africaines.

Si, comme l’affirme Diodore de Sicile dans sa Bibliothèque Historique, les Égyptiens sont d’origine éthiopienne, il paraît manifeste aussi que leur système d’écriture est basé sur les langues éthiopiennes. Or, l’Éthiopie de la littérature grecque désigne bien évidemment la région des Grands Lacs, ce lieu où le Nil prend sa source.

La connaissance des hiéroglyphes ne s’établit pas sur une lecture phonétique ou syllabique des caractères gravés. Elle se fonde, avant tout, sur l’aspect métaphorique des objets dessinés que révèlent les noms que portent lesdits objets au sein des langues africaines. Cette conclusion est suggérée par le même Diodore de Sicile lorsqu’il évoque le principe de lecture de cette écriture. Dibombari MBOCK en fera la démonstration lors de cet atelier intitulé "Les Hiéroglyphes Égyptiens : La Méthode Illustrée".