XVII èmes Rencontres de la CRIEE
Journées de formation continue et d'échanges de pratiques
L'engagement dans l'espace de la rencontre transférentielle
Vendredi 15 et samedi 16 mai 2020 au Centre des Congrès de Reims
POUR LA FORMATION CONTINUE, INSCRIPTION AVEC LES CEMEA avec le lien suivant
framaforms.org/17eme-rencontres-de-la-criee-vendredi-15-et-samedi-16-mai-2020-1570716605
Bienvenue sur le site d'inscription individuelle aux XVIIèmes Rencontres de la Criée
Attention, le nombre de places est limité : inscrivez-vous à l'avance.
L'inscription se fait en ligne. Le paiement est possible par carte, virement bancaire ou chèque. En cas de paiement par chèque ou de virement bancaire, la réservation ne sera validée qu'à la réception du chèque ou l'encaissement du virement.
En cas de difficulté, vous pouvez contacter la Criée par mail (Sabrina Chibani : g04.extra@epsm-marne.fr) ou par téléphone (Christine Chemla : 0631717657).
les repas de midi sur place sont payants (plateau-repas froids).
L'ENGAGEMENT DANS L'ESPACE DE LA RENCONTRE TRANSFÉRENTIELLE
L’enjeu de la rencontre transférentielle dans la psychose, mais aussi dans d’autres configurations cliniques, insiste sur le registre de « l’image inconsciente du corps ». Le travail inaugural de Gisela Pankow, sa conception d’un « phantasme » à faire surgir dans la cure comme structure générative de la capacité à fantasmer, constitue un point d’appui essentiel pour que le sujet puisse accéder à un espace imaginaire. Ce qui reste problématique et difficilement transmissible concernerait la capacité de chaque thérapeute, de chaque soignant à « entrer dans la danse » (Davoine) et à s’y tenir debout. Pankow parle fort justement de « descente aux enfers » à propos de cette « approche du dedans », et donc du partage de zones de catastrophe, voire des « aires de mort » psychiques évoquées par Benedetti. Le thérapeute, le soignant, s’y risque, avec son corps et son « être au monde », en se rendant compte de la faiblesse de l’appui sur une « pensée héritée » (Castoriadis). Miser sur le désir inconscient suppose sans doute une sorte d’acte de foi laïque dans l’inconscient, et la possibilité de produire une première forme, une gestaltung, « forme formante » génératrice de l’espace à construire, et peut-être d’une historicité pour « le sujet potentiel » qui surgirait dans le transfert. Il faudrait insister également sur la théorisation nécessaire pour chaque thérapeute, chaque soignant, qui s’inscrit sur les traces de ceux qui l’ont précédé, tout en réinventant « une boite à outils métapsychologique » personnelle, évoluant tout au long de sa vie. Quel serait le ressort intime de l’énergie nécessaire pour supporter de telles traversées au long cours ? Le Collectif pourrait-il constituer un point d’appui qui permette à ceux qui en ont le désir de s’avancer tout en s’étayant sur des constructions institutionnelles suffisamment solides, mais également malléables autant que nécessaires? Cette malléabilité serait en relation intime avec « l’aire de jeu » dégagée par Winnicott, matrice de toute la créativité ultérieure dans la psychanalyse, la psychiatrie, mais aussi les œuvres d’art qui en témoignent dans la Culture. Or nous savons par expérience que cette créativité peut être entravée, empêchée par des forces hostiles au désir, que nous pouvons mettre en rapport avec la pulsion de mort dans son versant d’anéantissement. Remarquons la coalescence actuelle entre ces forces de mort et l’emprise économique et idéologique des politiques néolibérales. Dès lors l’engagement dans le transfert s’intriquera nécessairement avec une prise de position politique. C’est l’enjeu des « pratiques altératrices » (Dardot), qui nous permettent de rester vivants dans nos institutions afin d’éviter qu’elles ne se transforment en nécropoles. Autant dire que l’analyse institutionnelle permanente, qui suppose elle-même une énergie considérable, va engendrer des turbulences. Travail indispensable pour un « désir travaillé » et la possibilité d’un « horizon d’attente », orienté également par la réalité de l’aliénation sociale et politique.
PRE-PROGRAMME DES RENCONTRES
Vendredi 15 Mai de 9h00 à 13h00
PRESIDENT : Gérard RODRIGUEZ
DISCUTANTE : Aurore LE NAIL
INTERVENANTS :
Pascal CRETE
Loriane BELLAHSEN
Pierre DELION
Mary DORSAN
Vendredi 15 Mai de 14h30 à 18h00
6 Ateliers
Atelier 1 : CLINIQUE
ANIMATRICE : Thérèse ZAMPAGLIONE
Régulatrice du temps : Clarisse MILCENT
INTERVENANTS :
_ Yacine AMHIS, Anne DEROO et Anne-Gaëlle LAUDELOUX
_ Corinne DOUENEL et Amélie DIMECH
_ Nathalie AZAM
_ Pierre KAMMERER
Atelier 2 : CLINIQUE
ANIMATRICE : Géraldine Delcambre
Régulatrice du temps : Emilie CAZIN
INTERVENANTS :
_ Alain ABRIEU et son équipe
_ les PSY-CAUSENT
_ Sarah COLIN et Anne-Line FOURNIER
Atelier 3 : CLINIQUE ET TRANSMISSION
ANIMATRICE : Pascale HASSOUN
Régulateur du temps : Théodore MYSTAKELIS
INTERVENANTS :
_ Faïka MEDJAHED et Sabrina BOUCHAIR
_ Kathy SAADA et Okba NATAHI
_ Patrick BELAMICH
_ Anna PARE ANASTASIADOU
Atelier 4 : CLINIQUE ET POLITIQUE
ANIMATEUR : Serge KLOPP
Régulatrice du temps : Fanny REBUFFAT
INTERVENANTS :
_ Lise GAIGNARD
_ Matthieu BRAUN et Margot PAOLUCCI
_ Céline PASCUAL-VIDAL
_ Marie RAJABLAT
Atelier 5 : CLINIQUE ET CREATION
ANIMATEUR : Thierry DELCOURT
Régulatrice du temps : Elisa DURIS
INTERVENANTS :
_ Anna ANGELOPOULOS, Corinne CHEMIN et Guillaume ALEMANY
_ Laurence MARCHAND
_ Christophe BOULANGER
Atelier 6 : SINGULIER ET COLLECTIF
ANIMATRICE : Laure THIERION
Régulateur du temps : Christophe PONSARD
INTERVENANTS :
_ Leïla LEMAIRE et Joris DE BISSCHOP
_ Christelle GUILLEMIN
_ Benjamin ROYER
Samedi 16 Mai de 9h00 à 13h00 (cette matinée est ouverte à tout public)
Situations des pratiques altératrices
ANIMATEURS : Mathieu BELLAHSEN et Delphine GLACHANT (Printemps de la Psychiatrie)
9h00 : TABLE RONDE avec les collectifs : PSY-CAUSENT, HUMAPSY, Section locale de l’UNAFAM, AMPI, FIAC, USP, CNP CGT, SUD, SNPP, TRUC...
avec notamment Philippe Bichon, Serge Klopp, Sandrine Deloche, Alain Abrieu, Patrick Estrade, Philippe Burgaud (sous réserve)...
11H30 : Simone MOLINA, Point de Capiton
12h00 : Pierre DARDOT
Samedi 16 Mai de 14h30 à 18h00
PRESIDENT : Yacine AMHIS
DISCUTANTE : Annie TOPALOV
INTERVENANTS :
_ Patrick CHEMLA
_ Christophe CHAPEROT
_ Françoise DAVOINE