THE SOFT MOON

Né dans le brouillard de la baie de San Fransisco, le trio emmené par Luis Vasquez ranime les esprits d’un rock hanté qui doit autant aux mancuniens de Joy Division qu’aux new-yorkais de Suicide. Voix d’outre-tombe, guitares tordues et désaccordées, claviers caverneux : tout ou presque nous ramène aux idoles cold et new wave.
Sombre, torturé et dérangeant, The Soft Moon revient en 2015 avec un troisième album Deeper qui fait la place belle à une production synthétique à la noirceur triomphante.

LA MVERTE

Entre italo-disco, électro de synthèse et cold wave, La Mverte explore des chemins qui ne se croisent jamais, chez les autres. Musicien, producteur et DJ, Alexandre Berly accompagne également d’autres groupes, comme Yan Wagner ou S.R. Krebs. Son projet solo, La Mverte, est né sur les cendres du duo de DJ Anteros & Thanaton. De cette petite mort découle la composition d’un premier EP dantesque, Through the Circles, paru sur le label Her Majesty’s Ship.
En 2014, il est sélectionné par la Red Bull Music Academy parmi plus de 6 000 aspirants pour participer au Japon à des workshops, conférences et sessions de studio avec des tuteurs aux conseils bien avisés. Pour son second EP, A Game Called Tarot, sorti en mai 2015, il s’inspire de l’ésotérisme, des concepts de hasard et de destin, symbolisés par la carte XIII. Une tension hypnotique et mystérieuse qui martèlera nos esprits sans relâche.

FUTURE

La scène noise « made in France » est foisonnante, c’est un fait établi. Avec pour figure de proue la maison Born Bad, des micro-labels pointent leurs nez avec un catalogue au goût certain et des artistes enthousiasmants. Parmi eux, Future, trio parisien aux ascendances bretonnes, a sorti en mai dernier Horizons chez Requiem pour un Twister. Un album post-punk mâtiné de shoegaze. Mais pas seulement, c’est plus que ça, c’est accrocheur, féroce et lumineux aussi. Ils jouent sur des influences à la fois coldwave et psychédéliques, mélangeant des riffs de guitare acérés à des mélodies froides, des rythmiques percutantes à des nappes envoûtantes. Et une voix grave et lointaine rappelant de façon assumée Joy Division ou encore The Cure. Ils ont choisi de s’appeler Future en faisant résonner l’écho du passé, pas d’antinomie ici, c’est assuré.