Les enfants de parent incarcéré ne constituent pas un groupe homogène. Cependant, un enfant n’est jamais indifférent au sort de son parent. L’incarcération d’un parent provoque des émotions variées et mouvantes : la tristesse, l'abattement, la colère, l’inquiétude, mais aussi, dans certaines situations soulagement et la satisfaction. Ces émotions, quelle que soit leur intensité ne sont pas à elles seules des entraves majeures au développement de l’enfant. Dans la grande majorité des situations, le développement psychique n’est pas affecté par l’incarcération d’un parent, pour autant, exposé à certains risques il arrive qu’il le soit.

Quels sont ces risques ? Comment les réduire ?

Autours de ces deux questions, la fédération internationale des relais enfants parents réunit des experts et des praticiens, le 30 novembre à l’Unesco.