Événement

Journée de la section AACOE 2021

29/01/2021 - 08:45 à 17:00

Descriptif

Journée organisée en visioconférence via le logiciel GotoMeeting. Le lien pour vous connecter vous sera adressé le 27 ou 28 janvier.

Thème : Retour à la table des matières

« Etat central, Etat déconcentré : quelles synergies ? »

Horaires : Retour à la table des matières

8h45-17h

Programme Retour à la table des matières

Matinée  :

8H45 : Ouverture de la session/Accueil
9H00 : Introduction

9H15/9H45 : Intervention de Mélanie REBOURS, chef du bureau du Contrôle et de la collecte des archives publiques au Service interministériel des Archives de France (SIAF) et de Charlène ORDONNEAU, responsable du service archives à la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) : « Mise en œuvre d’une coordination nationale et expérimentation de nouvelles méthodes de sélection pour les archives des Caisses d’Allocations Familiales »
« Ces derniers mois, la CNAF et le SIAF ont entrepris plusieurs actions visant à faciliter la mise en œuvre du contrôle scientifique et technique sur les archives des CAF. L’objectif de la CNAF était d’améliorer la gestion des archives courantes et intermédiaires de ses caisses locales en impulsant une dynamique de réseau et en diffusant des outils adéquats et harmonisés à l’échelle nationale.
Le SIAF et la mission des archives des ministères sociaux ont contribué à la relecture de ces travaux et ont saisi cette opportunité pour proposer de nouvelles méthodes de sélection. Le nouveau référentiel de gestion des archives des CAF laisse plus de libertés aux archives départementales dans la détermination du sort final tout en leur mettant à disposition des outils d’évaluation. Cette méthodologie, qui fait actuellement l’objet d’une concertation, pourrait être généralisée à l’avenir. »

9H45/10H15 : Questions/réponses

10H15-10H45 : Intervention de Magali LACHĖVRE, conservateur du patrimoine au Service historique de la Défense :
« Depuis Colbert, le ministère de la Guerre, de la défense puis des armées dispose de son propre service d’archives intégré, à l’instar du ministère des affaires étrangères. D’abord organisé par arme en quatre services distincts qui ont fusionné en 2005, le service historique de la défense a pour tâche de remplir cette mission de collecte, mais aussi de conservation, de classement, de communication et de valorisation des archives du ministère. Si cette situation particulière, en plaçant l’ensemble de la chaîne archivistique au sein même du producteur, présente des atouts majeurs, l’histoire du ministère avec ses « cultures d’arme » parfois très différentes ainsi que la généalogie complexe du service historique font de ce dernier un organisme hétérogène, mêlant les caractéristiques d’une administration centrale et de services déconcentrés, qui a mis du temps à affirmer son identité et à construire son unité. L’éclatement géographique, thématique et culturel de ses différentes branches représente un défi qu’il relève en s’appuyant sur la transition numérique, vecteur de professionnalisation et d’harmonisation des pratiques, pour faire converger les énergies vers une action coordonnée et efficace. »

10H45-11H15 : Questions-Réponses

11H15-11H45 : Témoignages de Nathan BURLON, étudiant en master de sciences politiques, spécialité sociologie des institutions politiques, à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et de Adrien DECOURT, étudiant en Master de recherche en Histoire-Economique Contemporaine à l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et en master d’économie de l’environnement, de l’énergie et des Transports à AgroParisTech : « La recherche historique dans les fonds publics »
« Les témoignages nous présenteront le point de vue de chercheurs sur le sujet, et en particulier les questions de l’identification des producteurs des sources et de leur localisation, plus particulièrement lorsqu’elles n’ont pas encore été versées aux services d’archives publiques, de l’existence ou non d’instruments de recherches et leurs conditions d’accès, de la nécessité ou non de demander une dérogation pour consulter les fonds ainsi que de la facilité de l’obtenir, des conditions d’accès aux documents (déplacements, salle de lecture….) ainsi que de l’impact de la crise sanitaire que nous traversons sur la poursuite des travaux de recherche. »

11H45-12H15 : Questions-Réponses

-  PAUSE DEJEUNER -

Après-midi :
13H30-14H00 : Intervention d’Olivier MUTH, précédemment directeur des archives départementales des Hauts-de-Seine : « Petite ou grande échelle : quelle collecte pour les archives des opérateurs de l’Etat ? L’exemple du secteur environnement-transport dans les Hauts-de-Seine »
« Depuis les années 1960 et plus encore depuis les années 1980, l’État créé ou érige en « opérateurs » un nombre toujours croissant de services sectoriels. Si l’administration des archives s’est préoccupée assez tôt du sort des archives produites par ces organismes publics, en formalisant un corpus réglementaire et technique, la situation souffre de nombreuses exceptions et particularités. Le secteur de l’environnement et des transports illustre assez bien les différents cas de figure que l’on peut rencontrer avec les opérateurs de l’État au niveau local et les réponses, pragmatiques, mises en œuvre pour le contrôle et la collecte de leurs archives. Le cas des Hauts-de-Seine est ici abordé avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie, la direction territoriale de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (devenue Agence de la transition écologique), la subdivision de Suresnes de Voies navigables de France et l’agence portuaire de Gennevilliers du Port autonome de Paris (devenu Ports de Paris). »

14H00-14H30 : Questions-Réponses

14H30-15H00 : Intervention d’Hélène LAVERDURE, conservatrice et directrice générale des Archives nationales du Québec et de Normand CHARBONNEAU, bibliothécaire et Archiviste du Canada adjoint : «  La gestion des documents et des archives au Canada et au Québec : entre grandeurs et aspirations  »
« La présentation à deux voix abordera la nature et le fonctionnement des « systèmes » archivistiques canadien et québécois et les interrelations entre les réseaux qui les composent. Elle présentera aussi les différences fondamentales d’approche entre certaines de ces composantes. »

15H00/15H30 : Questions-Réponses

15H30-16H00 : Intervention de Sandrine HEISER, chef de projet pour l’accès à distance sécurisé aux Archives nationales : « Vers une modélisation de l’accès sécurisé à distance aux documents conservés par les Archives nationales ».
« Alors que la nouvelle stratégie des Archives nationales se construit sur le cadre stratégique commun de modernisation des archives (2020-2024), comment répondre de manière opérationnelle à l’axe 2 pour faciliter l’accès aux archives nativement numériques ? Les Archives nationales ont lancé une étude de cadrage sur les conditions permettant un accès sécurisé aux archives conservées par l’institution qui se terminera en février. Elle servira de pré-cadrage au projet « accès à distance » afin de proposer un nouveau service aux Archives départementales (et plus largement au grand public), qui s’inscrit dans l’offre de services numériques globale de l’institution. Dans ce contexte, cette intervention vise à présenter la démarche et les premières pistes suivies en plaçant toujours les usagers aux cœur de la réflexion. »

16H00-16H30 : Questions-Réponses

16H30 : Conclusion de la journée

Contact organisateur

Association des archivistes français

Jean CHEVALIER - Trésorier

Numéro de TVA : exonere

Adresse : 8 rue Jean-Marie Jégo
75013 Paris
FRANCE

Téléphone : 0146063944


Partager