I l n’y a pas de festival idéal, mais des festivals avec des idé-hauts !

Le Festival du Haut Limousin en foisonne. Dressons le tableau ! Au commencement on trouve un territoire, le Pays du Haut Limousin. Une envie commune nous prend à le sublimer, à le mettre en mouvement et à le rendre attractif. Puis viennent les lieux patrimoniaux – les églises, les châteaux, les paysages naturels, la Ferme de Villefavard… – les enveloppes acoustiques des concerts et spectacles.

Et pour finir, les artistes et leur musique… Ceux-là même qui nous transcendent, nous émerveillent, nous aident à nous questionner et à nous évader du quotidien. Voici le subtil cocktail qui donne à notre événement cet esprit de fête, de partage et de proximité.

Notre identité peu commune, nous la tenons de l’importance que nous accordons à la création. Nous inventons avec les musiciens des programmes originaux répétés pour la majorité à la Ferme de Villefavard.

Une centaine d’artistes résideront chez nous le temps de façonner, sculpter, apprivoiser les oeuvres des compositeurs d’hier et d’aujourd’hui.

L’ensemble Doulce Mémoire et son bestiaire délirant à vent, sonne l’heure de la reprise. Dans une veine tout aussi loufoque, Quai n°5 revisite nos « classiques » en les triturant et les malaxant. En sort une musique improbable mais incroyable qui mêle classique, samba, tango, klezmer, jazz ou Rn’B.

Des valeurs sûres égrènent leur savoir-faire dans des répertoires périlleux mais enthousiasmants : les chanteurs Mireille Delunsch et Vincent le Texier avec des lieder de Gustave Mahler, la flûtiste Juliette Hurel et le Quatuor Voce s’aventurent chez Mozart et Schubert...

Mais aussi de jeunes instrumentistes qui ont déjà tout de grands : le violoncelliste archi primé Edgar Moreau et son fidèle complice le pianiste Pierre-Yves Hodique, le pianiste génie-al anglotaïwanais Kit Armstrong...

Les Forces Majeures, collectif de chambristes, dernière sensation au Festival l’an dernier et dont nous sommes à l’initiative, revient en effectif élargi pour deux concerts avec les violonistes aux carrières exemplaires : Sayaka Shoji et Sarah Nemtanu.

Les Pauses Musicales, ponctuations musicales rafraîchissantes et énergisantes, passent de quatre à six rendez-vous. Encore une fois, nous invitons des ensembles de très haut niveau tels le quintette à vent Aquilon et le duo de guitares Amythis, et participons à l’éclosion d’un tout nouvel ensemble limousin : The Trickystudents.

Après six ans d’attente, la danse re-croise enfin notre chemin avec la complicité du chorégraphe Julio Arozarena et de danseurs du Béjart Ballet Lausanne – excusez du peu –. Cette ultime soirée clôt la dix-septième édition placée sous le signe de l’extase !