Billetterie
Descriptif
Concert caritatif, organsé par le club Rotary, Lyon val de Saône au profit des associations:
Au programme du concert du 12 Mars 2016 :
1- Danse Bacchanale de Camille St Saëns
Présentation pédagogique de l’orchestre sur Ennio Morricone
2- Tchaïkovski 5e
3- Jurrasic Park
4- Moment of Ennio Morricone
Bis : James Bond
Programme Concert 2016
Programme OSL Concert du 12/03/2016,
Orchestre Symphonique de Lyon : www.oslyon.fr
1- Danse Bacchanale de Camille St Saëns
Présentation pédagogique de l’orchestre sur Ennio Morricone
2- Tchaïkovski 5e
3- Musiques de films
Programme du concert de l’Orchestre Symphonique de Lyon
à l’Abbaye d’Ainay, le 12 mars 2016
Première partie : La Danse Bacchanale, de Camille Saint-Saëns
Le compositeur :
Camille Saint-Saëns, né à Paris le 9 octobre 1835 et mort à Alger le 16 décembre 1921, est un
pianiste, organiste et compositeur français de l'époque post-romantique. Il apprend très tôt le
piano et dès l’âge de 5 ans, il compose d’instinct.
La genèse de l’œuvre
De l’oratorio à l’opéra :
Camille Saint-Saëns découvre en 1866 « Samson », livret de Voltaire rédigé pour un projet de
tragédie-lyrique de Rameau. Séduit par le sujet et son contexte à la fois biblique et
orientalisant, il est d’abord tenté de l’employer pour un oratorio. Il propose la rédaction du
livret à Ferdinand Lemaire qui l’incite à composer un opéra biblique. Saint-Saëns se laisse
convaincre et entame la composition de « Samson et Dalila » en 1868.
Neuf ans de composition :
Saint-Saëns n’écrit pas son opéra sans peine. Le goût du public de l’époque pour la musique
légère, notamment celle d’Offenbach, les débuts de la guerre franco-prussienne, le sujet
biblique et, sans doute, la non-reconnaissance de Saint-Saëns comme compositeur d’opéra,
sont autant d’explications à l’hostilité de l’accueil réservé par les théâtres aux différentes
auditions des premiers fragments de l’opéra. Saint-Saëns, découragé, en abandonne même la
composition vers 1870. Franz Liszt, l’un de ses grands admirateurs, l’exhorte de reprendre
son projet, lui promettant de le faire créer à Weimar alors qu’il n’en a pas entendu un seul
passage. Saint-Saëns, après encore quelques années, parvient à achever l’opéra qui est créé à
Weimar, en traduction allemande, le 2 décembre 1877.
Une longue route jusqu’au Palais Garnier :
L’œuvre est applaudie à travers l’Europe mais sa création française n’a lieu qu’en 1890 à
Rouen avant d’être enfin jouée à Paris, mais au Théâtre-Lyrique. Elle ne sera interprétée pour
la première fois à l’Opéra que le 23 novembre 1892 et devient un des piliers de son répertoire.
Samson et Dalila reste l’un des opéras français le plus joué dans le monde.
La Danse Bacchanale :
À l’origine, les bacchanales sont de grandes fêtes données en l’honneur de Bacchus, divinité
du vin et de l’ivresse, notamment à Rome. Le terme s’est appliqué aux musiques et aux
danses au caractère de ces fêtes. Il a également désigné des œuvres vocales, aux thèmes
populaires et burlesques, chantées à Florence à la Renaissance. Mais il est aujourd’hui plus
souvent associé aux divertissements d’opéra. La Bacchanale du troisième acte de « Samson et
Dalila » est justement l’une des plus typiques, avec celle de « Tannhäuser » de Wagner. Il se
trouve que ces deux opéras ont été apparentés, mais pour d’autres raisons : Saint-Saëns, grand
connaisseur de l’œuvre de Wagner, a tout d’abord aidé à la création de son opéra en France ;
par la suite, l’influence du compositeur allemand transparaît dans celui de Saint-Saëns.
Certains voient par contre dans la Bacchanale, dont l’orchestration propre à la musique
française évoque celle de Delibes ou de Bizet, la marque de l’inspiration personnelle de Saint-
Saëns. Cette danse teintée d’orientalisme est régulièrement inscrite au programme des
concerts symphoniques.
Deuxième partie : La Cinquième Symphonie, de Piotr Ilitch Tchaïkovski
Piotr Ilitch Tchaïkovski, orthographié aussi Tchaïkovsky, est un compositeur russe de
l’époque romantique né le 7 mai 1840 à Votkinsk et mort du choléra le 6 novembre 1893 à
Saint-Pétersbourg.
Le compositeur :
Tchaïkovski commence ses études de droit en même temps que la musique, en 1854. Suite au
décès de sa mère, il renonce au droit pour se consacrer entièrement à la musique et plus
particulièrement à la composition.
La Cinquième Symphonie (1888)
Elle est structurée en 4 mouvements :
Le 1er mouvement (Andante-Allegro anima) :
Le début du mouvement s’ouvre sur une démonstration du thème du destin calme et posé,
suivi d’une marche de désolation et d’une procession embrasée. Les instruments entrent sur le
thème, en solistes ou en quelques passages de tutti, de manière plus incisive. Le mouvement
s’achève sur une tragique plainte des contrebasses et des clarinettes.
Le 2ème mouvement (Andante cantabile) :
Une lutte s’impose dans ce mouvement, bien qu’il soit lent. Après une introduction tranquille,
les thèmes exposent leur prestige. Ils sont cassés par des passages où les cuivres rappellent
assez violemment le Destin. De longs crescendos nous entraînent vers des tensions
insoutenables où l’on a la sensation que tout s’effondre. Un mouvement d’une densité que
seul Prokofiev retrouvera plus tard.
Le 3ème mouvement (Allegro moderato) :
Le 3ème mouvement apporte un contraste magnifique qui pourrait avoir été conçu pour un
ballet. Très élégante, sa section principale est décomposée entre les cordes et les instruments à
vent. Les doubles croches, jouées en spiccato par les cordes, nous régalent et vont se répartir
dans tout l’orchestre en embellissant la valse principale. Mais le thème principal de l’œuvre,
tout à coup, se réveille ! Après tout, Tchaïkovski compose une symphonie et non pas un
ballet, qui sera troublée par un rappel du thème du Destin et se joue timidement par les
clarinettes et les bassons, juste avant la fin.
Le 4ème mouvement (Andante maestoso – Allegro vivace) :
Le motif est transporté par une longue introduction du final. La tension monte et éclate
comme une tempête. Les accents pincés des cordes rappellent l’introduction. Tchaïkovski
nous donne l’espoir d’un dénouement heureux.
Troisième partie : Musiques de films
Cette 3ème partie sera illustrée par quelques musiques de films choisies par l’Orchestre
Symphonique de Lyon, que chacun pourra sans doute reconnaître.
A l’occasion de cette 3ème partie du concert, le chef d’orchestre, M. Jean-Pierre PRAJOUX,
fera œuvre pédagogique en nous expliquant le rôle des différents musiciens de l’Orchestre.
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