Ezéchiel à Verdun, une création d’Hervé Girault

Ezéchiel à Verdun s’inscrit comme un acte de mémoire, une participation à la commémoration de la Grande Guerre.

L’œuvre s’apparente à une cantate puisque deux solistes et un chœur à voix égales se partagent le discours musical sans pour autant se livrer au récit d’une histoire ou d’un épisode particulier. A l’origine, un fait banal sans doute : la mémoire d’un grand père que je n’ai pas connu, tué à Louvemont le 10 septembre 1917.

D’une durée de 25 ‘ environ, elle réunit orgue à tuyaux, quatuor de saxophones, deux barytons solistes, chœur à voix égales (chœur d’enfants), piano, vibraphone et quelques percussions.

Par la rencontre saisissante de deux lettres de soldats, l’un français, l’autre allemand, et d’un texte sacré, un extrait de la prophétie d’Ezéchiel (la Vision des ossements), autour duquel gravitent des bribes d’Isaïe et du psaume 140, l’œuvre devient un chant universel de paix et d’espérance au bord d’un ossuaire.  Les deux reconstitutions de lettres, chantées en même temps en français et en allemand, ainsi que les textes sacrés, témoignent de la vaillance et de la souffrance de tous les combattants. L’écriture musicale cherche à être fidèle à la gravité de son sujet, écriture d’une musique d’aujourd’hui, sans artifice.

Avec

La Maîtrise des Pays de la Loire

Le Conservatoire à Rayonnement Régional d’Angers

Sophie SIEGLER, direction musicale

Philippe CHEVALIER, orgue

Christine CELEA-JIMENEZ, piano

Jean-Yves CHEVALIER, saxophone

Vincent MAUDUIT, percussions

Christophe FEL, baryton

Patrice LAMURE, baryton