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Lee Fields - Just Can't Win
Lee Fields & The Expressions
Né le 28 avril 1950 à Wilson, une petite ville de Caroline du Nord, Lee Fields fait son éducation musicale en famille. Il apprend le blues avec son père, le gospel grâce à sa mère et se frotte au chant dans le choeur de son église. Il complète sa formation par une écoute assidue et passionnée des classiques de Memphis des années 1960, Eddie Floyd en tête et déjà la légende James Brown. À la fin des années 1960, il débute une carrière de chanteur en mettant sa voix au service de groupes qui poseront les fondations du funk comme Kool & The Gang, Sammy Gordon & The Hip-Huggers, ou encore Little Royal.
Lee Fields entame ensuite une carrière prometteuse en solo à partir de 1969 et enregistre quelques 45 tours de légende, notamment « Let's Talk It Over », en 1973, « The Bull Is Coming » et « Funky Screw » en 1975 ou encore l'album Let's Talk It Over en 1979. Il est alors comparé à James Brown, autant pour la ressemblance physique que pour son timbre de voix, et décroche le surnom de « Little J. B ». Mais les goûts musicaux changent au début des années 1980, le public découvre la dance et se lasse de la soul. Lee Fields enregistre un dernier tube en 1984, « Shake It Lady », qui se classe au Billboard, avant de décrocher pendant une dizaine d'années. Il s'occupe alors de ses enfants et place ses économies dans l'immobilier.
Les années 1990 lui seront plus favorables. Son seul véritable album est devenu avec le temps une pièce de collection recherchée par tous les amateurs de soul. Lee Fields relance sa carrière avec un gros hit blues en 1992, « Meet Me Tonight », présent sur l'album du retour Enough Is Enough. Par la suite, le DJ français Martin Solveig s'empare de sa voix et lui fait chanter le titre « Jealousy », publié sur l'album Hedonist en 2005 et également sur « I Want You » (2008).
Délaissant son label Ace, le crooner signe chez Desco est publie son chef d'oeuvre personnel, Let's Get a Groove On (1999), dans le pur esprit du revival funk de l'époque. Le label splitte et Lee Fields se retrouve chez Truth & Soul Records en 2004, label qui ambitionne d'enregistrer De La Soul et du funk à l'ancienne, selon un procédé analogique. Accompagné par le groupe The Expressions, musiciens d'Amy Whinehouse et de Sharon Jones, il enregistre les excellents Problems (2009) et Faithful Man (2012). En 2014, l'album Emma Jean dédié à sa mère décédée est enregistré à Nashville dans le studio de Dan Auerbach (The Black Keys). Il comprend notamment la reprise de J.J. Cale, « Magnolia ».
http://leefieldsandtheexpressions.com
Lee Fields - Faithful Man
Radio Nova aime
Lee Fields, la longue route Figure de proue de la scène soul, le chanteur est passé par toutes les étapes de la descente aux enfers avant de se faire réapprécier du grand public.
On peut le voir chanter des dizaines de fois, la surprise reste la même. Au pire, elle est plus grande encore parce qu'on est, justement, encore surpris. Lee Fields, son jogging, son whisky, et cette voix. Ce gars-là transpire la soul, il nous colle une larme à chacun de ses morceaux qu'il n'interprète pas, non, ce serait tellement réducteur : qu'il vit, qu'il incarne, qu'il transcende.
Lee Fields, c'est la définition même de la soul. Né en Caroline du Nord, le jeune Lee apprend la musique à l'église. Le gospel, forcément. Plus tard, il s'encanaillera avec la musique d'Eddie Floyd ou du Godfather of Soul. Aujourd'hui, après une cinquantaine d'années de carrière, Lee Fields continue à se balader de scène en scène avec ce qu'il a dans le ventre et dans la tête, ses blessures, ses noeuds, ses questions, ses cicatrices.
On est loin du chanteur glamour, de la soul propre et du succès. Non, Lee Fields, c'est gnôle, rue, problèmes et amours gâchées. Le chant, ça n'est pas sa passion, son hobby, mais son remède. Un destin un peu à la Sharon Jones, jalonné de coups du sort, un travail (quand c'est possible) pour payer ses factures, et le chant en exutoire, malgré le prometteur surnom de "Little JB" dont il fut affublé dans les années 70.
Au final, paradoxalement, c'est sa collaboration avec Martin Solveig - et notamment "Jealousy", tout beau en rose et blanc - qui (re?)lancera sa carrière. On peut toujours charrier, il en parle sereinement au micro de Nova : "Son projet m'a plu, nous nous sommes bien entendus artistiquement".
Et puis alors ? Tant mieux pour tout le monde.
En 2009, Lee Fields sort le magnifique My World, qu'il était déjà venu défendre avec brio chez Nova. Il y a quelques jours, rebelote pour la sortie de "Faithful Man", dans la lignée de l'album précédent : soulissime, classe, poignant.
Son jogging, donc. Deux musiciens, un peu de Jack'Da "pour se chauffer la voix" et Lee Fields nous embarque, dès les premières notes.
Ecoutez cet homme. Allez le voir en concert.
Ca n'est pas ordre, mais pas loin. C'est pour le bien de tous.
Lee Fields - You're The Kind Of Girl
CHERRY BOOP & THE SOUND MAKERS
CHERRY BOOP & THE SOUND MAKERS
« The way I am » aurait pu être le refrain d’un « race record » des années 60, quand la Soul résonnait des slogans de la fierté noire. C’est aussi le titre de l’album de Cherry Boop & the Sound Makers, un retour audacieux, captivant, aux sources d’une musique libératrice, celles des artistes afro-américains promettant des lendemains qui dézinguent. Enregistré entre Girona (Espagne) et Philadelphie (USA), dans l’antre de Bobby Eli, ex-gâchette du mythique groupe MSFB, où a été mixé ce petit bijou marqué au fer du « Philly Sound » et des orchestrations luxuriantes de cordes et de choeurs.
Entre mélopées des soul sisters et envolées de divas jazz, la pin-up à la voix de velours plutôt que braqueuse à coffre fort, chemine sur les traces de ses idoles Tammi Terrell et Brenda Holloway. Cherry Boop chante, sans jamais minauder, « ces histoires d’amour qui sont le thème central de la Soul Music, affichant des corps libérés, la chair nue ». Il y a des rires, des fièvres, des fêlures et des fruits étranges. Atypique, intemporelle, cette plongée à « Philly » remet en lumière la bande son d’une révolution en chansons.
Sur scène, Cherry Boop donne tout et les Sound Makers le lui rendent bien ! Sa voix, douce et langoureuse, cristalline et sensuelle, colorée comme celle des « Blue Eyed Girls », semble sortie tout droit de vieux transistors américains. L’énergie est au rendez vous, interprétant à travers ses titres originaux une Soul Music dans des versions sans fioritures ou artifices. Ce personnage atypique par sa façon de danser et d’amener les gens à chanter vous fait voyager du nord au sud, de Detroit à Memphis, là où la musique était un partage de toutes les libertés.
Cherry BOOP and The Sound Makers - Missed You
Événement
Lee Fields & The Expressions
06000 Nice
Contact organisateur
La Ruche et la Ville de Nice
Numéro de licence : 2-1062153 et 3-1062154
Numéro de TVA : 2-1062153 et 3-1062154